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L’escalade des tensions au Yémen continue de s’intensifier après les frappes aériennes américaines et britanniques sur les positions des Houthis. En réponse, la Maison Blanche a proposé de réduire les tensions en invitant les Houthis à cesser de bombarder Israël en échange d’une médiation diplomatique et d’un apaisement du conflit. Cependant, selon la publication libanaise Al-Akhbar, affiliée au Hezbollah, les Houthis ont refusé cette offre et ont menacé de nouvelles attaques.
Selon les sources du journal, les États-Unis ont également proposé d’organiser des négociations avec Israël par l’intermédiaire de leur médiation. Cependant, les Houthis ont déclaré que leur position sur le conflit à Gaza reste inchangée et ne peut être compromise. Ils ont souligné que leur soutien à la partie palestinienne ne dépend pas des propositions de pays tiers.
Parallèlement, le rôle de médiateur d’Oman dans la résolution du conflit se renforce. La visite du ministre omanais des Affaires étrangères Badr al-Basaidi à Téhéran, selon des sources, était associée à une discussion sur les moyens de réduire les tensions. Oman agit traditionnellement comme une partie neutre capable d’unir les parties au conflit à la table des négociations. Cependant, à en juger par les déclarations des Houthis, leur activité militaire ne fera que s’intensifier.
Les responsables Houthis ont ouvertement déclaré qu’ils se préparaient à des attaques « beaucoup plus importantes » contre Israël que les années précédentes. Ils affirment que leur potentiel militaire a quintuplé et que le nombre de forces de réserve a atteint 600 000 combattants.
Les États-Unis et le Royaume-Uni soulignent que leurs frappes aériennes visaient à éliminer la menace qui pèse sur leurs alliés dans la région et à freiner l’activité militaire des Houthis. Cependant, de telles actions ont suscité de vives critiques de la part de l’Iran, qui soutient les Houthis. Téhéran accuse l’Occident d’alimenter le conflit et d’aggraver la crise humanitaire au Yémen.