Depuis 1960, le site de Djebel Irhoud a livré des ossements fossiles d’Homo sapiens, dont la datation est restée longtemps imprécise en raison de la destruction de la stratigraphie par l’activité minière, et du manque de méthodes de datation fiables dans ce contexte jusqu’à une époque récente.
En 2017, grâce à la découverte de nouveaux fossiles, l’équipe des paléoanthropologues français Jean-Jacques Hublin et marocain Abdelouahed Ben-Ncer a publié une nouvelle datation d’environ 300 000 ans avant le présent, qui repousse de plus de 100 000 ans l’ancienneté précédemment attribuée à l’espèce Homo sapiens.