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L’étude a révélé que notre capacité à comprendre et à traiter les nombres peut provenir d’une partie beaucoup plus ancienne du cerveau qu’on ne le pensait auparavant.
Les chercheurs ont fait une découverte surprenante en étudiant l’activité cérébrale chez des patients épileptiques à qui on a demandé de réfléchir aux chiffres de différentes façons. Ils ont trouvé une activité significative dans le putamen, une zone cérébrale généralement associée à des fonctions fondamentales comme le mouvement plutôt que la pensée numérique.
Cette constatation inattendue met en cause la compréhension traditionnelle de l’endroit où le traitement du nombre se produit dans le cerveau. Cela suggère que notre capacité de cognition numérique a peut-être évolué beaucoup plus tôt qu’on ne le croyait auparavant.
Le putamen est une ancienne structure cérébrale, présente chez certains de nos premiers ancêtres. Son implication dans le traitement des nombres indique que cette capacité peut être profondément ancrée dans nos circuits neuronaux, jetant les bases du développement de compétences mathématiques plus complexes. Cette découverte a des implications importantes pour la neurochirurgie.
En identifiant les régions cérébrales spécifiques impliquées dans la cognition numérique, les chirurgiens peuvent faire preuve d’une plus grande précision pendant les procédures pour éviter d’endommager Ceci est particulièrement important dans les chirurgies visant à éliminer les tumeurs ou à traiter l’épilepsie, où la préservation de la fonction cognitive est nécessaire. Cette recherche offre également un nouvel espoir pour les personnes qui luttent avec les mathématiques.
En comprenant les mécanismes neuronaux sous-jacents à la cognition numérique, les éducateurs et les thérapeutes peuvent être en mesure de développer des interventions ciblées pour améliorer l’apprentissage et surmonter les difficultés en math.