Certes dans un pays démocratique, la cohabitation entre le pouvoir et l’opposition constitue un maillon pour le développement du pays cependant tel n’est pas le cas de nos jours en Centrafrique. Or, dans tous les cas, les deux groupes doivent participer à l’animation de la vie politique dans un Etat. En République centrafricaine, pays des grands paradoxes, l’opposition ne joue pas franc jeu d’où les multiples crises militaro-politiques.
Point de démocratie véritable sans opposition dans un pays qui se respecte et qui respecte ses institutions. Le Cas de la République centrafricaine est un cas particulier. On se souvient que depuis le vent de la démocratie en République centrafricaine, l’opposition a toujours été à l’origine de la descente aux enfers du pays.
Lorsque le barbichu Ange-Félix Patassé a été démocratiquement élu par un peuple souverain, ce sont les mêmes qui ont livré ce grand bâtisseur du pays. Le pays est dans une mauvaise pente de la perte des valeurs démocratiques.
La justice vient de recadrer les choses en donnant la chance à ceux qui ont claqué la porte du comité d’organisation du dialogue républicain de revenir à leurs sentiments :
« Ce que le parquet vient de faire restera gravé dans l’histoire politique de ce pays. Le moment n’était pas opportun de chercher les poux sur les têtes nues. Le peuple attend tout du prochain dialogue républicain qui doit donner les fruits de la paix et de la stabilité après plusieurs décennies d’instabilité chronique. L’heure est à la reconstruction avec les partis politiques qui se disent au service du peule », a lâché une source digne de foi.
La guerre entre le pouvoir et l’opposition est vide de sens de nos jours. Le président de la République Faustin Archange Touadéra a affirmé qu’il voulait travailler avec tous ses compatriotes qui veulent le développement du pays de Barthélémy Boganda. Ce qui signifie que chacun a sa place dans ce pays. On doit ainsi avec cette main tendue soutenir cette politique pour le bien-être de tous les Centrafricains. Ce n’est pas une magie lorsqu’on parle de la prospérité d’un Etat. C’est un ensemble dans la diversité d’opinions. Cependant, il s’agit de s’opposer mais de proposer une solution pour l’amour de la nation.
La politique a ses principes et ses valeurs. Or, en Centrafrique les politiques ne sont que des pensionnaires et non ceux qui sont au service de la nation :
« Les divisions n’ont jamais construit une nation ; la haine n’est jamais une source de paix et de stabilité. Les valeurs républicaines doivent être valorisées et soutenues par les hommes politiques. Nous voulons la paix rien que la paix. Si nos opposants sont vraiment démocratiques, il est nécessaire qu’il revienne dans le processus du dialogue », a proposé une source de la société civile.