Vendredi 24 juin, 2000 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont tenté d’entrer en Espagne, via l’enclave de Melilla. Les vidéos montrant des violences policières contre les migrants originaires d’Afrique ont suscité de nombreuses critiques contre les autorités marocaines et espagnoles.
Trois jours après le drame de Melilla, l’Union africaine (UA) a réagi ce lundi 27 juin à travers un communiqué du président de sa commission. Dans le document officiel, Moussa Faki Mahamat s’est dit « profondément choqué et préoccupé par le traitement violent et dégradant infligé » aux migrants qui tentaient de franchir la frontière internationale entre le Maroc et l’Espagne.
« Le président demande une enquête immédiate sur cette affaire, et rappelle à tous les pays leurs obligations, en vertu du droit international, de traiter tous les migrants avec dignité et de donner la priorité à leur sécurité et à leurs droits de l’homme, tout en s’abstenant de recourir à une force excessive », a indiqué le communiqué de la Commission de l’UA dans le sillage de plusieurs ONG qui réclament aussi des enquêtes.