Macron craint une « escalade » après que Biden ait qualifié Poutine de « boucher »

Le président français Emmanuel Macron a mis en garde dimanche contre une « escalade » verbale avec Moscou, après que le président américain Joe Biden a qualifié le dirigeant russe Vladimir Poutine de « boucher » pour son invasion de l’Ukraine.


Macron a déclaré à la chaîne de télévision France 3 qu’il considérait sa tâche comme « d’obtenir d’abord un cessez-le-feu, puis le retrait total des troupes (russes) par des moyens diplomatiques ».
« Si nous voulons faire cela, nous ne pouvons pas escalader ni en paroles ni en actions. »


Paris a maintenu ouvertes les voies diplomatiques vers Moscou tout au long du renforcement militaire de la Russie aux frontières de l’Ukraine et de l’invasion de son voisin.


La position a été critiquée par certains autres dirigeants et commentateurs, mais défendue par Macron comme essentielle pour limiter les dommages de la guerre.


Il a néanmoins accusé Poutine dimanche de vouloir revenir à « une Europe des empires, de la domination, sans respect de l’intégrité des frontières et du droit des nations à décider par elles-mêmes ».


Les remarques de Biden samedi étaient beaucoup plus musclées, le directeur général américain profitant d’une visite en Pologne pour qualifier Poutine de « boucher » qui « ne peut pas rester au pouvoir ».


La Maison Blanche s’est ensuite empressée de nier qu’il cherchait un « changement de régime » à Moscou, tandis que le Kremlin a déclaré que les propos de Biden pourraient nuire aux relations bilatérales.


Macron a déclaré qu’il appellerait Poutine lundi ou mardi pour discuter d’une proposition de la France, de la Grèce et de la Turquie d’évacuer les Ukrainiens de la ville portuaire assiégée de Marioupol.


« Il y a beaucoup de cynisme du côté russe sur cette question », a déclaré Macron.
« Nous cherchons avec les autorités ukrainiennes de la ville de Marioupol comment organiser l’évacuation de tous ceux qui veulent fuir. »
Il a ajouté que « nous devons le faire rapidement, dans les tout prochains jours » compte tenu de l’intensité des combats et des bombardements dans la ville.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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