Mali: Bamako interdit l’importation de la farine de blé, le ministre de l’Industrie et du Commerce s’explique

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, interdit l’importation de la farine de blé et des pâtes alimentaires jusqu’à nouvel ordre au Mali. Au même moment, le prix de sac de 50 kg de farine baisse de 27 000 FCFA à 24 000 FCFA.

Derrière cette courageuse décision des plus hautes autorités du pays se cache une volonté manifeste de donner l’opportunité aux industries locales de s’épanouir, de mettre fin aux concurrences déloyales et de lutter contre l’importation de la farine contenant des insectes.

Selon un responsable d’un moulin, le stock de blé au Mali est largement suffisant pour tenir jusqu’en 2024.

Ainsi, explique-t-il, les productions de ces moulins peuvent combler largement la demande du marché local.

« L’usine Bouna industrie produit 3 100 tonnes de farine par jour, l’usine Grands Moulins : 7000 tonnes par jour, l’usine Wassa : 7000 tonnes par jour, l’usine Danaya : 3100 tonnes par jour, l’usine MDS : 4000 tonnes par jour et AMM : 3100 tonnes par jour », révèle notre interlocuteur.

En tout cas, cette décision de l’interdiction de l’importation de la farine de blé et des pâtes alimentaires jusqu’à nouvel ordre au Mali intervient à quelques jours après une rencontre entre le ministre de l’Industrie et les industriels du pays.

Le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCCC) et celui des Douanes du Mali sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la décision.

Pour rappel, dans le cadre de partenariat entre la Mali et la Russie, Moscou a approvisionné Bamako en blé à prix cassé. Selon les indiscrétions, Vladimir Poutine a mis à la disposition de notre pays, entre juin et juillet, une livraison de 50 000 tonnes de céréales à un coût très en deçà des cours du marché. Aussitôt reçus, les autorités ont mis ces blés à la disposition de 6 moulins du Mali à un prix très abordable pour réduire le coût du sac de farine dans le pays.

Source : l’Indicateur du Renouveau

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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