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Le général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition malienne, a présidé ce jeudi 26 janvier 2025 une réunion stratégique avec les ministres en charge du Développement de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée en juin dernier à Niamey par les Chefs d’État de la Confédération.
Au cœur des discussions figurait un projet ambitieux : la création d’une banque régionale d’investissement. Cette institution financière vise à soutenir le développement économique et à financer des infrastructures dans les pays membres de l’AES. Des experts issus des trois États membres – le Burkina Faso, le Mali et le Niger – travaillent déjà à poser les bases de cette structure cruciale pour la réalisation des projets régionaux.
Nacanabo Aboubacar, ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et de la Prospective, a rappelé les trois piliers fondamentaux sur lesquels repose l’AES : la Défense, la Diplomatie et le Développement. Il a précisé que cette réunion de trois jours, tenue à Bamako, avait pour objectif de concrétiser les actions prévues par la feuille de route, avec un accent particulier sur le développement.
Lors de cette rencontre, le général Assimi Goïta a donné des orientations claires aux ministres pour accélérer la mise en œuvre des projets. Il a insisté sur la nécessité de travailler avec détermination afin d’améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes.
Depuis sa création en septembre 2023, l’AES s’efforce de renforcer la coopération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les initiatives en cours traduisent la volonté des États membres de promouvoir un développement socioéconomique durable tout en répondant aux défis sécuritaires et économiques auxquels fait face la région.
Cette dynamique prend une importance particulière alors que le retrait effectif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est prévu pour le 29 janvier prochain. Cet événement marquera une étape décisive dans l’affirmation de la souveraineté des membres de l’AES.
