Manifestations au Kazakhstan: 4266 arrestations, dont des ressortissants étrangers

Le 7 janvier, le président Tokaïev a annoncé que l’ordre constitutionnel avait été rétabli dans toutes les régions du pays, mais que les opérations de maintien de l’ordre se poursuivaient, particulièrement dans la ville d’Almaty.

En raison des manifestations qui touchent plusieurs villes au Kazakhstan, les Forces de l’ordre ont annoncé avoir interpellé 4266 personnes, donc des ressortissants étrangers.

Dans un communiqué partagé samedi, le ministère de l’Intérieur du Kazakhstan a dévoilé les chiffres mis à jour concernant les arrestations intervenues dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre en cours dans le pays.

Ainsi, depuis le début des manifestations contre l’augmentation du GPL, 4266 personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles des citoyens des pays voisins.

Plus de 100 personnes ont été arrêtées dans un village de la province d’Almaty, a précisé le communiqué, ajoutant que des armes et des munitions ont été saisies dans un bâtiment d’Almaty, ainsi que des produits volés tels que des vélos, des téléviseurs et des téléphones portables, et un dépôt d’armes découvert dans la province de Jambil.

La situation au Kazakhstan

Des manifestations ont commencé dans l’ouest du Kazakhstan le 2 janvier en raison de la hausse du prix du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et de la détérioration de la situation socioéconomique dans le pays.

Des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité et les manifestants dans plusieurs villes. Les forces de sécurité ont fait usage de bombes assourdissantes contre les manifestants. Des véhicules de police ont été incendiés et des manifestants ont tenté d’occuper des bâtiments gouvernementaux, en particulier à Almaty, dans le sud du pays.

Le président kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, a tenu pour responsable le gouvernement de la situation et accepté sa démission.

À la suite de la détérioration de la situation, l’État d’urgence a été décrété dans tout le pays.


Source : AA

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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