Des accusations graves pèsent sur Fouzi Lekdjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), accusé d’ingérence et d’abus dans l’organisation de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
L’ancien attaquant égyptien Ahmed Hossam, alias Mido, est à l’origine de ces accusations. Consultant sportif, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille n’a pas hésité à pointer du doigt le rôle de Lekdjaa dans le parcours du club marocain, la RS Berkane. Selon Mido, Lekdjaa, en tant qu’ancien président du club, aurait une influence indue sur les décisions prises en coulisses de la CAF.
Ces accusations ne sont pas nouvelles. Déjà en 2021, lors d’un conflit entre le Ahly et la CAF, Mido avait dénoncé le contrôle exercé par Lekjaa sur les décisions de l’instance africaine depuis Rabat, malgré le siège de l’organisation au Caire. Il avait alors affirmé que « les décisions sont prises au Maroc », laissant planer un doute sur la neutralité de la CAF.
L’ombre de l’affaire des maillots entre l’USMA et la RSB
Les tentatives de Lekdjaa pour redorer son image, notamment à travers une interview à un média égyptien, semblent n’être qu’une manœuvre opportuniste. Cette initiative viserait à apaiser les tensions résultant du conflit entre la Fédération algérienne de football (FAF) et l’USM Alger d’une part, et la fédération marocaine et la CAF d’autre part, lié à l’affaire des maillots de la RS Berkane.
Ces accusations révèlent encore une fois, les luttes d’influence et les intérêts divergents qui minent le football africain. Laissent-elles planer un voile de doute sur l’intégrité des décisions prises au sein de la CAF et sur la neutralité de l’organisation des compétitions continentales ?
DZ Ballon