Maroc/Séisme: 632 personnes mortes et 329 blessés

Maroc est dans le deuil total. Un puissant séisme, qui a frappé le centre du Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, a fait au moins 632 morts, 329 blessés et des dégâts matériels enregistrés selon les autorités.

Le séisme survenu dans la nuit de vendredi à samedi a tragiquement causé la mort d’au moins 632 personnes et a laissé 329 blessés, tout en provoquant d’importants dommages à Marrakech. À part, des morts et des blessés, on note aussi les dégâts matériels. Des immeubles se sont écoulés comme de l’eau.

L’épicentre de ce tremblement de terre d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter se trouve au sud de la ville touristique. Le bilan donné par les autorités, qui font aussi état de 153 blessés, est provisoire. La secousse a notamment été ressentie à Rabat, Casablanca, Agadir et Essaouira.

Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) basé à Rabat a précisé que le séisme était d’une magnitude de 7 degrés sur l’échelle de Richter et que son épicentre se situait dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville touristique de Marrakech.

« Selon un bilan provisoire, ce séisme a entraîné la mort de 296 personnes dans les provinces et communes d’Al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant », a fait savoir le ministère de l’intérieur dans un communiqué. Selon la même source, 153 personnes ont été blessées et hospitalisées.

D’après les médias marocains, il s’agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour. Les autorités « ont mobilisé tous les moyens nécessaires pour intervenir et venir en aide aux zones sinistrées », a ajouté le communiqué de l’intérieur.

Selon des images circulant sur les réseaux sociaux et des témoins, le séisme a provoqué d’importants dégâts dans plusieurs villes. Dans une localité de la province d’Al-Haouz, une famille était bloquée dans les décombres après l’effondrement de sa maison, selon les médias.
Outre Marrakech, la secousse a été ressentie à Rabat, Casablanca, Agadir et Essaouira, semant la panique parmi la population. De nombreuses personnes sont sorties dans les rues de ces villes, craignant l’effondrement de leurs habitations, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

Des secousses ont également été ressenties à Rabat, le 8 septembre 2023 au soir.
Sur des photos et vidéos publiées par des internautes, on peut voir d’importants débris d’habitations dans les ruelles de la médina de Marrakech. Mais aussi des voitures écrasées par des pierres.

« J’étais dans mon lit quand tout s’est mis à trembler. J’ai cru que mon lit allait s’envoler. Je suis sorti dans la rue à moitié nu et je suis allé tout de suite voir mes riads. C’était le chaos total, une vraie catastrophe, la folie », raconte à l’Agence France-Presse (AFP) au téléphone le Français Michaël Bizet, 43 ans, propriétaire de trois maisons traditionnelles dans la vieille ville de Marrakech.

« Vers 23 heures, on a senti une secousse très violente, j’ai réalisé que c’était un tremblement de terre. Je voyais des bâtiments qui bougeaient. Nous n’avons pas forcément les réflexes dans ce type de situation. Puis je suis sorti, il y a beaucoup de monde dehors. Les gens étaient tous sous le choc et en panique. Les enfants pleuraient, les parents étaient désemparés », témoigne auprès de l’AFP un habitant de Marrakech, Abdelhak El Amrani, 33 ans, joint par téléphone.


Selon des images diffusées sur les réseaux, une partie d’un minaret s’est effondrée sur la célèbre place Jemaa El-Fna, cœur battant de Marrakech. Le centre régional de transfusion sanguine à Marrakech a appelé les habitants à se rendre samedi dans ses locaux pour donner leur sang pour les blessés.

« J’étais en route vers chez moi au moment du tremblement de terre. Ma voiture a fait un va-et-vient mais je n’imaginais pas une seule seconde qu’il s’agissait d’un tremblement de terre », témoigne un autre habitant de la ville, Fayssal Badour, 58 ans. « Je me suis arrêté et j’ai réalisé la catastrophe. C’était très grave ce qui s’est passé, on avait l’impression que c’était une rivière qui débordait violemment. Les cris et les pleurs étaient insoutenables », ajoute-t-il.

Le séisme a également été ressenti dans plusieurs provinces dans l’ouest de l’Algérie voisine mais la défense civile algérienne a indiqué qu’il n’avait pas fait de dégât ou victime

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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