Les fanfares médiatiques se sont faites entendre ce mardi 6 juin, avec l’annonce en grande pompe de l’élection lundi à New York, par l’Assemblée générale de l’ONU de l’Algérie en qualité de « membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025 ».
Gros titres de presse, annonces « urgent » sur les chaînes de télévision et longues explications médiatiques pour une qualité somme toute symbolique. Il suffit de savoir qu’avec l’Algérie, le Guyana, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie ont également été élus pour siéger à ce Conseil pour cette même période de 2024 et 2025, selon l’ONU qui en fait état sur son site officiel.
Rappelons que le conseil de sécurité de l’ONU est composé de 15 membres dont 5 permanents : Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie et de dix membres élus pour deux ans par l’Assemblée générale, en tenant compte de la répartition géographique et non du rôle ou de réalisation quelconque comme l’affirme les médias algériens.
Commentant ce cirque médiatique que font les médias de cette élection, le journaliste Abdelkrim Zeghileche écrit sur sa page Facebook :
Abdelkrim Zeghileche : « Membre non permanant du conseil de sécurité. S’il te plait, cherche le sens de ce statut avant de crier que c’est une réalisation intergalactique. Le Mozambique aussi est membre non permanent au conseil de sécurité. Quel est le rôle du Mozambique dans la sécurité mondiale ? »
Rappelons que depuis quelques années, les médias algériens sortent les trompettes au moindre « pet » de responsables, en en faisant une réalisation extraordinaire. En mars 2022, plusieurs sites et journaux algériens ont fait leurs « UNES » sur l’inauguration de douches dans une cité universitaire à Batna (est de l’Algérie).
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