Le meurtre de la jeune fille d’origine algérienne a jeté l’émoi sur toute la ville de Montréal en février 2021. Deux ans après le drame, la justice vient de révéler un document qui jette la lumière sur les circonstances de cette tragédie. Meriem Boundaoui qui n’avait que 15 ans serait victime d’une banale chicane entre deux commerçants.
Le document de justice qui vient juste d’être rendu public révèle qu’à l’origine de ce meurtre, un banal conflit entre deux commerçants voisins. Les deux hommes avaient un problème à propos d’une place de stationnement.
« Dans les mois qui précèdent le meurtre, un des commerçants se plaignait à l’autre que ses clients se stationnaient sur le terrain privé de son commerce. Le conflit s’est envenimé », peut-on lire dans le document. Le conflit concerne Salim Touaibi et Aymane Bouadi, tous deux accusés d’avoir causé la mort de Meriem Boundaoui, lors d’une fusillade survenue en pleine rue en février 2021.
Donc, tout a commencé avec le différend entre le Marché Castel et le salon de coiffure Yaniso, deux commerces ayant pignon sur la rue Jean-Talon. S’en est suivis plusieurs altercations et escarmouches entre les deux clans durant des mois précédant le meurtre.
Les altercations en série se sont poursuivies entre les deux groupes malgré les tentatives d’arrangement. Lors de cette soirée fatidique de février 2021, les choses ont dégénéré et des coups de feu ont été tirés.
Longue enquête policière
La jeune algérienne Meriem Boundaoui âgée de 15 ans est mortellement touchée à la tête. « [Meriem Boundaoui], qui était assise côté passagère dans le véhicule, sera mortellement atteinte par une balle dans la tête », souligne la requête de la Couronne.
Il a fallu plus de 16 mois d’enquête et d’investigations de la police pour arriver à identifier et interpeller les deux accusés. Il s’agit de Salim Touaibi et Aymane Bouadi. La longue enquête policière a impliqué des analyses de GPS, de la géolocalisation de cellulaires et des expertises balistiques, entre autres.
Les deux accusés sont poursuivis pour meurtre au premier degré et tentatives de meurtre. La date de leur procès n’a pas encore été fixée.
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