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Nandiala-Goursi, Boulkiemdé — 29 octobre 2025. Un drame bouleversant secoue la communauté de Nandiala-Goursi : la mort soudaine d’un garçon de 6 ans, victime de simples douleurs abdominales, a déclenché une vague de colère et de suspicion sans précédent. Face à une série de décès mystérieux de jeunes ces derniers mois, les autorités traditionnelles ont convoqué le « Soingo », rituel ancestral censé identifier les auteurs de maléfices.
Le verdict du rituel a frappé fort : treize femmes ont été désignées comme responsables présumées, toutes jeunes, la plupart âgées de moins de 30 ans. Mais c’est l’implication inattendue de l’épouse du pasteur du village qui a provoqué la stupeur générale. Sa présence parmi les accusées a jeté un voile de tension sur la communauté, déjà fragilisée par la peur et les rumeurs.
Ce climat de suspicion, alimenté par l’angoisse des pertes répétées et l’absence d’explications médicales, révèle une fracture sociale profonde. Entre tradition, croyances et quête de justice, Nandiala-Goursi s’enfonce dans une crise identitaire où les femmes deviennent les premières cibles d’une chasse aux sorcières moderne.





