Le président ivoirien Alassane Ouattara ne privilégie plus une intervention militaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest au Niger.
Alors qu’il militait au mois d’août pour une intervention militaire de la Cedeao au Niger, le président ivoirien a décidé d’un changement de cap. Il opte pour un dialogue entre l’institution régionale, la CEDEAO et les nouvelles autorités du Niger.
La menace d’une intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Niger paraissait déjà de moins en moins crédible ces dernières semaines. Mais l’option, plus de cent jours après la chute de Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet dernier par le général Abdourahamane Tiani et retenu en otage au sein de la résidence présidentielle depuis, semble aujourd’hui définitivement enterrée.
Si cette option est écartée ce qui veut dire que le coup d’État du 26 juillet 2023 est totalement consommé, accepté par la CEDEAO et leur homologue, Bazoum est laissé dans les oubliettes.
Source : jeune Afrique