Sur une centaine de formations politiques au Niger, seuls PNDS-TARRAYA et AKAL-KASA sont sur le terrain avant même les élections générales de 2026.
Parmi les hommes politiques, seuls deux de la mouvance au pouvoir (Foumakoye Gado du PNDS-Tarraya et Alhassane Intinikar de Akal-Kasa) font du bruit et partent à la rencontre de leurs militants, et en mettent en place leurs structures de base. Un seul opposant politique Omar Hamidou Tchana de AMEN AMIN fait politiquement signe de vie. Les autres attendent l’approche des élections pour s’afficher avec leurs « grand-boubou ». Pour l’instant, ils brillent par un silence remarquable, c’est comme si le Niger va très bien. Et comme qu’ils ne disent le Niger va bien.
Or la démocratie a besoin du bruit. L’opposition doit s’activer dans son rôle de contrôle de l’action gouvernementale en appréciant ou en critiquant ce que le pays est en train de traverser et d’en informer le pouvoir.
De son côté le pouvoir doit reconnaitre à l’opposition son droit de s’opposer. La presse et la société civile veuillent sur les deux. C’est ça le principe du jeu démocratique.
Mais pour l’instant l’opposition politique du Niger semble inexistante. Face à la situation que travers le peuple nigérien, on n’entend pas cette opposition politique se prononcer ou dénoncer les travers du régime actuel. Et cela donne l’impression que tout va très bien. Un aveu de faiblesse, un signe de découragement, pour l’instant seul Ladan Tchana joue son rôle d’opposant politique sans se décourager.
La société civile fait proprement son combat d’éveil citoyen. D’autres acteurs font le jeu du pouvoir, d’autres font le jeune de l’opposition et d’autres font le jeune du peuple en se positionnant au milieu et en critiquant les deux objectivement ou subjectivement.
La presse joue son role, qu’elle pro ou contre régime, le peuple est informé d’une manière ou d’une autre.
Pour qu’elle s’installe véritablement, la démocratie à besoin de tous.
Source: Malibook