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Lagos, novembre 2025 — Dans une scène aussi improbable que révélatrice des extrêmes climatiques, un habitant de la ville d’Ibadan, dans le sud-ouest du Nigéria, a déposé une plainte officielle contre… le soleil. Oui, vous avez bien lu : le soleil, accusé par l’homme de “harcèlement thermique, brûlure involontaire et atteinte à la qualité de vie”.
Selon les documents transmis au greffe local, M. Olalekan Adebayo, vendeur de rue, affirme que les températures excessives et les rayons solaires “intolérables” ont gravement affecté sa santé, son commerce et son humeur. “Je n’ai pas signé pour vivre dans un four à ciel ouvert”, aurait-il déclaré à la presse locale, brandissant un thermomètre affichant 43°C à l’ombre.
La plainte, bien que juridiquement irrecevable, a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux et dans les médias nigérians. Certains y voient une forme de protestation symbolique contre le manque de politiques publiques face au réchauffement climatique, tandis que d’autres saluent l’audace de l’homme, devenu en quelques heures une figure virale du ras-le-bol climatique.
“Si les gouvernements ne peuvent pas contrôler le soleil, qu’ils nous donnent au moins des abris gratuits et des ventilateurs !”, a lancé un internaute.
Cette affaire insolite met en lumière les réalités brûlantes du quotidien dans certaines régions du Nigéria, où les vagues de chaleur deviennent de plus en plus fréquentes et intenses, affectant les plus vulnérables : vendeurs ambulants, agriculteurs, enfants et personnes âgées.
Au-delà de l’humour, cette plainte soulève une question sérieuse : comment les États africains s’adaptent-ils aux défis climatiques ? Et surtout, qui portera la voix des oubliés du soleil ?





