Chez les chrétiens, qu’ils soient occidentaux ou orientaux, Pâques est l’anniversaire de la mort (Vendredi Saint) et de la résurrection du Christ (dimanche de Pâques). Pourtant, sa date varie selon les années. Pourquoi ?
Si on n’est pas certain de l’année de la mort de Jésus de Nazareth, on est sûr que c’était un 14 nisan, nisan étant le mois du calendrier hébraïque commençant à la nouvelle lune tombant le jour de l’équinoxe de printemps, ou immédiatement après, c’est-à-dire la nouvelle lune suivant le 21 mars de notre calendrier. La date de la Pâque chrétienne est fixée au premier dimanche après la pleine lune suivant l’équinoxe de printemps.
Elle dépend donc du Soleil (pour l’équinoxe) et de la Lune, ce qui explique qu’elle ne saurait être fixe dans notre calendrier solaire ni dans un calendrier lunaire. Elle ne peut l’être que dans un calendrier luni-solaire comme l’est le calendrier hébraïque. Ainsi, en 2018, le dimanche de Pâques sera le 1er avril. En 2019, ce sera le 21 avril et, en 2020, le 12 avril.
Et Pâques en Orient ?
À ces complications de décompte de nouvelle lune s’ajoute l’utilisation de l’ancien calendrier julien en Orient. Le 21 mars dans ce calendrier coïncide avec le 3 avril grégorien. Ainsi, en 2018, le dimanche de Pâques orthodoxe sera le 21 avril grégorien, ce qui correspond au 8 avril julien. En 2019, ce sera le 28 avril et, en 2020, le 19 avril. La règle est en fait simple. Si une pleine lune s’intercale entre le 21 mars et le 3 avril, les dates sont distinctes. Sinon, elles sont identiques. Ainsi, elles seront identiques en 2025, 2028 et 2034, distinctes les autres années.
Algérie Black Liste