L’ONU lance une campagne mondiale pour promouvoir les haricots : un aliment qui demande peu d’eau, peu de place à produire, et peu de produits chimiques. Il pourrait remplacer de nombreuses productions agricoles néfastes pour le climat.
L’ONU veut multiplier par deux la consommation d’haricots d’ici 2028 : cette variété de légumes peut en effet avoir un impact significatif sur le changement climatique. En plus d’être une source importante de protéines, les haricots rejettent 90 % moins de gaz à effet de serre comparés aux productions animales. Ils sont très nourrissants et leur prix reste bas comparé à d’autres légumes : en moyenne 1 dollar pour 500 grammes d’haricots secs. Le fait de pouvoir être séché, et consommé jusqu’à cinq ans après sans danger pour certaines variétés, est également un avantage que bien peu de légumes possèdent.
Les haricots sont nourrissants pour les humains et la Terre
Mais les haricots ont également d’autres supers pouvoirs, au niveau de leur culture cette fois-ci. La plante est particulièrement rustique, demande peu d’engrais et de pesticides, elle résiste facilement aux aléas climatiques (inondations et sécheresse). Bien plus encore, certaines variétés, comme les pois-chiches et le soja, absorbent l’azote présent dans l’air et l’utilisent pour enrichir les sols : ce mécanisme permet à d’autres cultures de bénéficier d’un sol plus fertile, et donc de multiplier les variétés de légumes sur un même espace.
En raison de toutes ces propriétés, les haricots, qu’ils soient blancs, rouges, ou noirs, font partie des « supers aliments du futur » sur lesquels il faudra désormais s’appuyer.
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