0076/HAAC/01-2023/pl/P
Ce samedi 25 octobre, les électeurs ivoiriens se rendent aux urnes pour choisir leur prochain président. Le chef de l’État sortant, Alassane Ouattara, brigue un quatrième mandat et affiche clairement son ambition : remporter l’élection dès le premier tour, sans laisser de place à un second round.
« Je souhaite que l’élection se termine bien et que nous ayons les résultats au plus tard demain », a déclaré le président après avoir voté à Cocody.
Face à lui, une opposition fragmentée peine à s’unir. Plusieurs figures politiques, dont Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, ont été déclarées inéligibles, laissant le champ libre à des candidatures alternatives comme Simone Ehivet Gbagbo, Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello.
Le scrutin se déroule dans un climat tendu, marqué par des incidents isolés dans certaines localités et une mobilisation contrastée selon les régions. À Yamoussoukro, Abidjan et Bonoua, les électeurs affluent timidement, tandis que les forces de sécurité sont déployées massivement pour garantir le bon déroulement du vote.
La Commission électorale indépendante (CEI) assure que tous les bureaux de vote sont opérationnels, malgré quelques retards et délocalisations. Le taux de participation, encore inconnu à la mi-journée, sera un indicateur clé de la légitimité du scrutin.





