Proxénétisme : le Bénin s’aligne en ordre de bataille contre le fléau

BY: Bernadin ANATO

Générer des profits sur l’activité de prostitution d’autrui grâce au pouvoir que l’on exerce sur les personnes qui se livrent à cette pratique, constitue un acte illégal dans de très nombreux pays dans le monde. Le Bénin à l’instar de plusieurs pays a lancé un assaut contre cette pratique qui détériore progressivement la société. À travers l’initiative du préfet Alain Orounla, les acteurs principaux de ce business n’ont plus libre cour d’exercer dans le littoral. Décider de fermer toutes les maisons closes de Cotonou porte atteinte à leur sale affaire mais sauve l’humanité.

En vrai, l’assaut contre le proxénétisme n’est pas que béninois. En France, un réseau national de prostitution a été démantelé en fin de semaine dernière entre le Gard et les Bouches-du-Rhône. Six militaires ou anciens militaires, notamment basés à Nîmes (Gard) où est installé le 2e régiment d’infanterie de la Légion étrangère, ont été interpellés par les policiers du Raid et de l’Office central de lutte contre la traite des êtres humains (OCRTEH). Soupçonnés d’être à la tête d’un réseau de proxénétisme aggravé, et association de malfaiteurs.

De plus , huit malfaiteurs ont été arrêtés début octobre en région parisienne et en Espagne. Ils sont soupçonnés d’appartenir à un réseau de proxénètes qui exploitent des jeunes femmes d’origine sud-américaine depuis de nombreuses années en Île-de-France. S’ils sont traités de malfaiteurs dans les grandes villes du monde, pourquoi devront-ils être caressés au Bénin ? Ces réseaux de proxénétisme constituent des bases pour le délinquants et les trafiquants des stupéfiants. C’est en clair des bases d’insécurité qu’il faut raser.

Jusqu’à quand cette maltraitance va continuer ?Si un loyer sanitaire avec les conforts au cœur de Cotonou coûte entre 40 mille et 50 mille, les enclos infâmes, malpropres et exigus, sans aucune commodités de 5m² loués à ces filles leur reviennent à 4 mille la nuit. Ça fait 120 mille le mois

Quand il a 20 filles dans son réseau à qui il loue, il est à 2.400.000 le mois. C’est se servir de la misère des filles pour s’enrichir, c’est les maintenir dans les liens de la misère, c’est les exploiter.En avant avec le préfet Alain Orounla pour arrêter la saignée..

BERNADIN ANATO

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *