Après la célébration de la victoire de la résilience centrafricaine avec le dernier dialogue républicain, une analyse de la situation sociale de la République a été faite par le commun des Centrafricains sur la base de la situation qui prévoyait entre 2014 et 2019 avant la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine du 6 février 2019 où les observateurs de la crise centrafricaine sans aller en profondeur des causes de cette crise affirmaient une crise communautaire.
L’impitoyable crise militaro-politique qui sévit en République Centrafricaine depuis un peu plus de six années maintenant, surtout après l’Accord de paix de Khartoum dit de paix et de réconciliation nationale, de nouvelles idées ont commencé à germer dans les esprits des dirigeants centrafricains qui sont aujourd’hui par le miracle de la République de Singapour en Asie du Sud-est en train de faire des efforts pour pacifier le pays.
Les Centrafricains ne sont plus des dupes. Certains Centrafricaines et Centrafricains ont été dupés par les ennemis de la nation en faisant comprendre au monde que la crise était une affaire communautaire où les musulmans et chrétiens ne pouvaient plus parler entre eux et se regarder en face pour résoudre leurs différends.
Tout compte fait, le peuple centrafricain cherche toujours à faire marquer son histoire dans sa positivité sans hypocrisie. Malheureusement, les hommes de mauvaise foi, veulent toujours faire retarder les choses en imposant la loi de la barbarie qui fait en sorte que le pays soit un éternel recommencement car, il n’y a pas de sincérité dans les débats. C’est dans ce sens que les positions des FACA sont ciblées au jour le jour sous la barbe des garants et facilitateurs de l’APPR-RCA.
Les politiques de mauvaise foi privent le pays de sa marche vers son développement et pour se blanchir, ils parlent d’une guerre de religion qui n’a pas de fondement. A quoi peut encore servir un dialogue de nos jours en Centrafrique si l’opposition ne vise que le tapis rouge sans proposer un programme qui tienne compte du développement du pays?
Cette question aussi banale qu’elle peut paraitre, a pourtant son sens au regard de la situation sociopolitique du pays. Le dernier dialogue a prouvé aux yeux du monde que les Centrafricains sont conscients de leur histoire et ne veulent plus tomber dans le piège des démons de la haine, de la division et même la banalisation des crimes de sang et des crimes économiques. La preuve est liée à la vitesse de croisière de la Cour pénale spéciale et de la cour criminelle avec des condamnations à la hauteur des attentes des victimes.
Pour mémoire, on se souvient qu’en 2019, les Centrafricains furent transportés comme des bœufs dans un avion en direction de Khartoum sans même savoir le format de cette rencontre initiée par l’Union africaine. Cette rencontre a accouché dans la douleur, un accord dit de dernière chance. Malheureusement, une fois sortis de la salle climatisée, les groupes armés ont vite enterré les recommandations de cette importante rencontre dont le processus final a été signé à Bangui le 6 février 2019 entre le Gouvernement et les groupes armés sur le nom de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA).
Le but était de donner la chance à la paisible population de vivre dans la quiétude avec une libre circulation des personnes et des biens du nord au sud et de l’est à l’ouest. Mais comme la crise centrafricaine est ourdie de l’extérieur avec la bénédiction des fils de ce pays, les choses n’avancent pas. Les différents accords signés n’ont été qu’une prime à l’impunité.
Le président Touadéra dès sa prise de fonction a tendu sa main à ses compatriotes pour travailler main dans la main et sortir ce pays de cette longue période des crises. Malheureusement, les événements du 13 janvier dernier ont prouvé le contraire : « J’ai particulièrement tendu la main patriotique à l’opposition démocratique afin qu’ensemble nous puissions mobiliser notre énergie créatrice pour stopper l’érosion avancée des berges de la cohésion sociale et sortir notre pays du cycle vicieux de violences aveugles, de tortures, de pillages et de destruction des biens publics et privés », a affirmé le chef de l’Etat.
Seulement avec la grande résilience des Centrafricaines, les deux communautés ont retrouvé les bonnes relations qui existaient dans les années glorieuses de ce pays « A Bria nous sommes devenus tous des frères après cette longue crise communautaire. Ma fille vient de prendre pour époux, un frère de la religion musulmane ce qui est considéré comme mariage à disparité de culte. Je ne peux pas séparer leur union au nom des religions. Nos parents ont vécu en symbiose dans ce pays et surtout ici dans la Haute-Kotto. Nous devons continuer sur cet élan du vivre ensemble car, c’est une richesse pour notre pays », a rassuré ce sujet.
Ce grande résilience prouve à suffisance que la main diabolique n’a plus sa place dans ce pays et que le titre foncier centrafricain revient de droit à l’Etat centrafricain suite aux efforts des FACA et les forces alliées qui sont sur le terrain.