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Comme dans toutes les pays régis par les règles de l’offre est de la demande, les prix baissent par l’effet de la concurrence durant les périodes de forte consommation. Le Ramadan est justement une de ces périodes. En Suède, pays qui compte plus de 300 000 musulmans (3% de la population), la concurrence fait déjà rage entre les différentes enseignes qui à coup d’exceptionnelles promotions tentent d’écouler leurs marchandises. Selon diverses sources médiatique locales, les produits alimentaires sont concernés par les plus fortes baisses qui peuvent atteindre les 70%.
Le paradoxe Algérie…
Un contraste avec l’Algérie, pays à 99% de musulmans où le phénomène inverses se produit à chaque approche du mois sensé être « sacré ». Un mois plus proche du « sacré mois » que du « mois sacré », commente une internaute. Ni « les valeurs religieuses », ni le ministère du Commerce en charge de la régulation du marché n’arrivent à freiner l’envoler des prix durant le mois de ramadan, qui prend plus des allures du mois des bonnes affaires, la religion aider puisque l’obligation de ne pas manger toute la journée pousse toute une population à tous les accès.
Dans son édition du 14 mars, le site TSA rapportait que « Ces dernières semaines, une hausse des prix sans précédent a touché de nombreux produits alimentaires en Algérie. »
Parmi les prix rapportés par le site, évoque l’incroyable prix atteint par oignon, 200 DA ! L’inflation, poursuit la même source, a impacté tous les étals. Même les produits frais dit ‘de saison’ ne sont pas épargnés par cette déferlante : fèves, petits pois, courgettes, carottes, agrumes ont vu leurs prix explosé.
« De mémoire de consommateurs, c’est la hausse des prix la plus spectaculaire de la mercuriale de ces dix dernières années en Algérie ! », conclut le site.
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