RCA: deux ex-généraux du RPRC et du MPC interpellés près de la frontière soudanaise

L’autoproclamé ex-général Zakaria Damane du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC) et l’ex-général Ahmed Faya du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) ont été interpellés le weekend dernier par des paramilitaires russes, ont rapporté des médias locaux, lundi.

Selon “Corbeau News” (Indépendant) ces deux ex-leaders des groupes armés (Seleka) ont été interpellés dans la Haute-Kotto, une préfecture située à l’est du pays et près de la frontalière du Soudan et du Soudan du Sud.

Ces deux ex-Généraux des groupes politico-armés viennent d’être transférés à Bangui et sont « incarcérés à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie » où « ils attendent d’être déférés devant le parquet général », a indiqué “Corbeau News”.

D’après cette même source, des messages annonçant leur assassinat avaient inondé les réseaux sociaux.

Citant un communiqué du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique, le journal La Nouvelle Tribune avait rapporté dans un article que Zakaria Dramane aura été « massacré par les mercenaires russes », le 12 février, dans la localité de Ouadda dans la Haute Kotto.

Cependant, après vérification, les deux ex-généraux ont été retrouvés et « sont bel et bien arrivés à Bangui, et incarcérés à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie », selon, toujours, “Corbeau News”.

Ces deux ex-leaders rebelles ont l’an dernier déposé volontairement leurs armes et intégré aussitôt le processus du désarmement initié par le gouvernement centrafricain.

« Mais à la surprise de tous, l’année dernière, les deux ont été arrêtés dans le marché central de Bria et incarcérés à la gendarmerie locale durant plusieurs mois. Une dizaine de leurs hommes ont été froidement abattus », a rappelé “Corbeau News”.

En 2018, le gouvernement centrafricain avec le soutien de l’ONU a lancé un programme de réinsertion des ex-rebelles.

Ce programme tente de faire reculer la violence dans ce pays plongé dans une longue guerre civile depuis 2013.


Source : AA, Agora24 Agency

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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