RCA: Le départ finale de 60 soldats française vers le Tchad

Les derniers soldats de l’armée française en Centrafrique commencent à quitter le pays comme prévu. Une soixantaine de soldats avec une partie de la logistique a quitté Bangui pour le Gabon, selon des sources bien introduites.

C’est devenu officiel, même si c’est en catimini et sur la pointe de pied que l’armée française plie bagage à Bangui. 60 soldats et une partie de la logistique militaire ont quitté mardi dernier pour se repositionner vers le Gabon et le Tchad, deux pays frontaliers de la République centrafricaine.

Alors qu’il ne restait que quelques centaines de soldats pour assurer la logistique de l’armée française sous le nom de la Mission logistique (MISLOG) dans le pays, après la fin de l’opération française Sangaris en 2017, l’armée française en Centrafrique est sur le point de plier définitivement son bagage dans ce pays.

La semaine dernière, l’ambassade de France à Bangui a notifié au gouvernement centrafricain par l’entremise du ministère de la défense le calendrier du retrait des troupes françaises du pays. L’effectivité de ce retrait en cours s’effectue jusqu’à fin de l’année 2022, selon le calendrier. En avril 2021, la France a suspendu sa coopération militaire avec la Centrafrique du fait du froid diplomatique entre ces deux pays amis de longue date.

A travers le départ de 60 soldats, le dernier bataillon de l’armée française va progressivement se retirer du pays comme l’ont annoncé les autorités françaises. Ce départ précipité par des multiples manifestations hostiles des organisations de la société civile et politique centrafricaines, marque la fin d’une présence de plus de 60 ans dans ce pays de l’ex-colonie française.

Venue avec tambour battant comme un sauveur d’une situation sécuritaire chaotique en 2013 en Centrafrique, l’armée française part aujourd’hui par la petite porte. Souvent accusée de viol et de connivence avec les groupes armés en échange des armes et diamants pour maintenir la République centrafricaine dans l’instabilité chronique, l’armée française n’est désormais pas la bienvenue dans le pays.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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