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Certains hommes quittent le maquis pour suivre les recommandations inclues dans l’APPR-RCA, juste après le discours stratégique et politique du Chef l’Etat, prononcé dans le cadre du cessez-le-feu unilatéral.
C’est un signal d’une régression en taille et surtout en matériels au sein du groupe CPC qui vise désormais le processus de la paix enclenché par le président de la République, y compris les offensives conjointes des forces et leurs alliés contre leurs positions.
C’est le principe de droit commun, le maitre doit réparer les péchés de ses subordonnés. L’ancien président, François Bozizé doit réparer l’effusion de sang prônée par la nébuleuse rébellion CPC sous la bénédiction directe de la France.
Plus de 15 éléments ont baissé les armes et décidé de regagner les rangs des forces et l’intégration à la vie civile. Ils ont déposé leurs armes et munitions aux forces loyalistes et aux alliés dans les environs de la ville de Bambari.
A ce stade, La Coalition des Patriotiques pour le Changement (CPC) connait une décadence alarmante. Ce geste des quinze éléments qui ont décidé de se rendre volontairement aux autorités trahit énormément les actions des autres et étouffe leurs commanditaires.
Le gouvernement et les partenaires vont désormais neutraliser les groupes nuisibles qui dérangent la quiétude, empêchent les populations de vaquer à leurs occupations. Ils doivent continuent d’étendre les opérations en dépit de cessez-le-feu pour neutraliser les poches des rebelles qui se dirigeaient dans les coins des villes du pays.
Le Président centrafricain, Pr Faustin archange Touadéra a décrété en urgence le cessez-le-feu pour faire la route à la paix, fait baisser les tensions grandissantes des rebelles sur les civiles pour des raisons qui sont bénéfiques qu’aux commanditaires.
Le Président Touadéra soucieux d’éviter le pire, a ouvert les fenêtres des discutions directes avec certains rebelles à travers la mise en application de l’APPR-RCA exceptés des éléments de la CPC, suivi du dialogue républicain avec les forces vives de la nation et les politiques qui respectent la Constitution.
Le Président Touadera dans son discours a souligné que les rebelles « ne peuvent pas se substituer aux forces nationales ». Le Chef de l’État a par ailleurs précisé que le cessez-le-feu immédiat ne fait pas obstacle à l’exercice par nos forces de défense et de sécurité intérieure de leur mission régalienne, celui du maintien de l’ordre public et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Vers la régression,
Le discours du Chef de l’Etat a bouleversé les plans et a brisé la bonne cohabitation entre les éléments de la CPC et leurs commanditaires, au lendemain des mots du locataire du palais de la renaissance, les CPC se bousculent.