0076/HAAC/01-2023/pl/P
Les institutions de la 7ème République méritent respect. La Primature et le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Félix Moloua en sont une, sinon le pays versera dans une république bannière.
Depuis quelques temps, un déferlement vénéneux et impropre entretenu par un groupuscule de pseudos communicants s’abat sur le Premier Ministre Félix Moloua exigeant sa démission. Ce qui surprend dans cette ignominie, c’est l’argumentaire creux qu’ils développent pour soutenir leur forfait tout en se réclamant du côté du régime au pouvoir alors qu’ils n’en sont pas un.Bien au contraire, ils font le jeu de l’entrisme pour déstabiliser l’équilibre politique bâti par le Président de la République, Chef de l’Etat Professeur Faustin Archange Touadera au prix de gros efforts.
Il a réussi à mettre aujourd’hui la République Centrafricaine sur la sellette à la grande satisfaction du peuple qui l’a massivement porté au pouvoir. Grâce à son engagement pour la cause noble, à sa détermination de réussir là où d’autres aventuriers politiques ont lamentablement échoués et à sa remarquable sagesse mise en œuvre pour faire de ce pays une nation réconciliée et digne de ce nom, la République Centrafricaine est en grande mutation.
Investi du pouvoir que le peuple lui a conféré, le Président Faustin Archange Touadera est le seul à tenir le timonier et par conséquent à nommer un Premier Ministre. Ce n’est pas la rue qui doit le guider pour prendre de grandes décisions qui engagent la vie de la nation ou qui doit conduire ses politiques publiques.
La Constitution du 30 Août 2023 à son alinéa 7 stipule qu’ « il nomme le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et met fin à ses fonctions ». Et l’article 86 de la même Constitution précise également que « le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée Nationale ». Nulle part il n’est écrit que le Premier Ministre doit être démis par l’opinion publique, par la rue ou par des injures et des diffamations des guignols à la solde des ennemis de la République moyennant quelques appâts financiers.Qu’on le veuille ou pas, en deux ans et demi à la tête du Gouvernement, le Premier Ministre a pu engranger des résultats significatifs dans la détermination et la conduite de la politique de la nation dont les grandes orientations sont fixées par le Président de la République, Chef de l’Etat. On pourrait citer : le redéploiement des fonctionnaires et agents de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, la mobilisation des recettes domestiques qui ont permis de satisfaire aux obligations régaliennes de l’Etat, la reprise des négociations avec les institutions de Brettons Wood et la reprise de l’aide budgétaire de la France, la pacification des zones jadis sous contrôle des bandits et la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine.Il faut être un ingrat génétique pour monter au créneau sur les réseaux sociaux et cracher son venin sur une haute personnalité à qui on doit respect pour avoir servi l’Etat pendant de nombreuses années même s’il y a quelques faiblesses involontaires.
Cette hargne contre lui menée à dessein par une bande de desperados en manque de repère, vise à créer une crise politique qui n’a pas sa raison si on leur laisse libre cours. Cette funeste stratégie de la rue avait été utilisée par des personnes qui se comportaient comme des conquistadores pour pousser à la sortie le Ministre Armel Doubane ainsi que la Présidente de la cour constitutionnelle Danielle Darlan. C’était à une autre époque. Nous sommes dans la 7ème République qui se veut un Etat de droit et non dans une république bananière où chacun peut se prévaloir de ses turpitudes. Nous voulons des institutions fortes et respectées par tous. En cas de défaillance, il y a des voies autorisées pour régler les problèmes. Et cela n’est pas permis à n’importe quel énergumène mal famé de monter au créneau pour défier une institution.
La Primature et son Chef en sont une. Lorsqu’on se rebelle contre les institutions de la république en proférant contre elles des menaces et des insultes, on est dans la droite ligne de la déstabilisation de l’ordre établi et par conséquent passible d’une poursuite pour crime de complot et d’atteinte pour la sûreté de l’Etat. Nous sommes justement dans ce cas de figure. En matière d’offense au Chef de l’Etat ou d’un membre du gouvernement le parquet, sur instruction du Ministre de la Justice, peut se saisir du dossier pour arrêter les auteurs et complices afin de les traduire en justice. C’est la loi centrafricaine qui le prévoit et il est temps d’y faire droit sans coup férir. De même, la réaction du pouvoir devrait être automatique : Donner une sévère correction à ces délinquants et leurs mentors dont certains sont même dans la sphère du pouvoir qui pensent que le Président de la République et les hautes personnalités du pays sont leurs marionnettes qu’ils peuvent modeler à leur guise.
Cela pourrait servir de leçon inoubliable à ces apprentis sorciers, soi-disant « communicants », qui empestent l’atmosphère avec des inepties résultant de leur bassesse d’esprit.