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Le faux pasteur Mbaïkassi qui est sous le coup d’une procédure d’extradition toujours en cours d’exécution, suite à une plainte régulièrement déposée contre lui par une femme, Madame Leaticia Murielle BANDOBA née KOKOMICA auprès du Tribunal de Grande Instance de Bangui pour “diffamation, initation à la haine contre les autorités étatiques, injures et association de malfaiteurs, infraction prévue et punie par les articles 132, 133, 134, 148 et 292, 411, 412 du Code Pénal”, a encore fait mal parler de lui. Il s’est attaqué au ministre – conseiller spécial du Président de la République centrafricaine Monsieur Sani Yalo, en publiant sur son compte Facebook intitulé “Mbaikassi -Tonzeratou Serge Mathurin”, mardi 23 septembre 2025 à 03:13, une vidéo de 00.26 secondes dans laquelle on pouvait voir l’opérateur économique centrafricain dans son bureau, avec un fond sonore musical de l’aboiement d’un chien. Cette vidéo est précédée par ces mots : “#BILLET_DLHUMEUR FE f(x)=x+3=0
X=-3 – Un professeur +un DANGÔ-NGÔH =?”.
Un message énigmatique qui ressemblerait fort bien à une sorte de moquerie et d’une attaque bien pensée et exécutée publiquement contre une personne, loin de donner un caractère activiste à sa publication et de mettre son auteur à l’abri de toute poursuite judiciaire, même à l’étranger. Pour la simple raison que cette publication n’est rien d’autre qu’un délit de diffamation et d’injures publiques sur les réseaux sociaux et par voie de presse.
Si ce dernier ne le sait pas, nous devons lui faire comprendre que pour un free-lance, faire de la diffamation signifie tenir des propos ou diffuser des informations fausses ou trompeuses qui portent atteinte à la réputation d’une personne, d’une entreprise ou d’une organisation. Cela peut se faire par divers moyens, tels que :
- Réseaux sociaux : Publier des messages ou des commentaires diffamatoires sur les réseaux sociaux peut avoir des conséquences graves ;
- Articles ou publications : Écrire des articles ou des publications contenant des informations fausses ou diffamatoires peut également porter atteinte à la réputation d’autrui ;
- Commentaires oraux : Faire des déclarations verbales diffamatoires peut également être considéré comme de la diffamation.
Les conséquences de la diffamation pour un free-lance peuvent être graves, notamment :
- Poursuites judiciaires : La personne ou l’entreprise diffamée peut intenter des poursuites judiciaires contre le free-lance ;
- Dommages à la réputation : La diffamation peut également porter atteinte à la réputation du free-lance lui-même, ce qui peut avoir des conséquences sur sa carrière et ses relations professionnelles.
C’est pourquoi, il est essentiel pour les free-lances de vérifier les informations qu’ils diffusent et de s’assurer qu’elles sont exactes et non diffamatoires pour éviter tout problème juridique ou professionnel. Fort malheureusement, tel n’est pas le cas pour le faux pasteur Mbaïkassi. Et le ministre – conseiller spécial Sani Yalo dispose de toutes les armes légales pour réclamer et exiger justice.
Véritable caméléon, ce faux pasteur qui n’a jamais mis les pieds dans une École de formation religieuse, de philosophie et de théologie, était apparu sur les réseaux sociaux et aperçu à Bangui, au lendemain du déploiement des mercenaires du Groupe Wagner, aux côtés d’un certain Harouna Douamba, en 2017. Faux panafricaniste, comme l’avait révélé CNC, Harouna Douamba qui, né au Burkina Faso et grandi en Côte d’lvoire, avait abandonné ses études à la fin de la primaire pour se consacrer à ses activités de broutage sur Internet, venait d’atterrir mystérieusement en Centrafrique. Il sera chargé quelques jours plus tard par le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji pour soigner l’image du régime et s’occupera de la propagande des mercenaires du Groupe. Avec ce mercenaire de la Communication, il chantera les louanges de Monsieur Faustin-Archange Touadéra, de son régime, du gouvernement et des ministres de la République.
Il faut noter que pendant cette période de bonne entente et d’excellentes collaborations, les deux compagnons s’attaqueront, sur les réseaux sociaux et dans les colonnes de certains Quotidiens de la place, aux opposants, aux activistes politiques, aux Douze Apôtres et Disciples et à tous ceux qui usaient de leur liberté d’expression pour critiquer citoyennement et courageusement la mal-gouvernance du pouvoir, la corruption, les pillages, les vols, les viols, les crimes de sang, les crimes économiques, les graves violations des droits humains, l’injustice et l’absence de l’État de droit. Des montants encaissés pour les règlements des factures des journalistes, ils en feront des moyens financiers pour mener de luxueux trains de vie…sur le sang des Centrafricains.
À lui seul, le Burkinabé multipliaint la création des médias fictifs, mais aussi des associations imaginaires comme “La nouvelle du continent”, “le monde en
vrai”, “ le quotidien d’Afrique”, “Association des sans Voix centrafricaines pour la paix” ou encore “Mouvement des Patriotes Centrafricains”, etc. Se disant président d’une ONG internationale Aimons
Notre Afrique (ANACOM), Monsieur Harouna Douamba, à cause de ces activités mafieuses, était arrivé à faire louer un logement de luxe au croisement
des Nations unies, sur l’avenue Barthélemy Boganda aux frais du Trésor public, c’est-à-dire des paisibles
contribuables centrafricains en raison d’un loyer de 1,5 million de francs CFA.
Mais, au moment où un projet de modification de la Constitution avait été officialisée en mai 2023 pour permettre à Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat en 2026, les couteaux s’étaient aiguisés et tirés de leur fourreau dans les coulisses de la majorité
présidentielle. Du jour au lendemain, les observateurs avertis de la vie politique centrafricaine s’étaient rendus à l’évidence que les ex-Premiers ministres Henri-Marie Dondra, Firmin Ngrébada et Simplice Mathieu Sarandji conservaient intacte et secrètement leur ambition de
succéder au chef de l’État, même s’ils
savaient que leurs chances étaient minces.
C’est alors que d’autres personnalités s’étaient dressés sur leur chemin. Parmi ces fidèles de FAT figuraient ses ministres conseillers spéciaux Fidèle Gouandjika, Pascal Bida Koyagbélé chargé des grands travaux mais aussi et surtout Sani Yalo, son conseiller de l’ombre. Manifestations de soutien à cette initiative, sorties
médiatiques, rencontres avec des leaders
de la société civile…Yalo qui avait fait loger le faux pasteur Mbaïkassi à ses frais à l’hôtel Ledger grâce à son ami Zayed Al – Zarzour et dans la paume de main de qui il mangeait tous les jours, était dans sur tous les fronts et, surtout, n’hésitait pas à mettre la main au portefeuille partout où il passait. En un mot, il avait organisé la résistance et pris la tête dans l’autre camp.
Pour tenter de s’opposer au tout – puissant Sani Yalo, Henri-Marie Dondra profitera de l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante à l’hôtel Ledger. En sa qualité de ministre des finances et du budget, il n’hésitera pas à établir un redressement fiscal relatif à la gestion de Zayed Al – Zarzour et lui réclamera le versement d’une centaine de millions de Francs CFA. Contre des espèces sonnantes et trébuchantes, le mercenaire Harouna Douamba et son ami, le faux pasteur Mbaïkassi se relayeront sur les réseaux sociaux et à travers des articles publiés dans les journaux de Bangui pour communiquer sur cette affaire et en faire porter la responsabilité à un certain Sani Yalo.
La suite restera dans les annales : confiscation du passeport de Harouna Douamba, l’accumulation d’arriérés des loyers, son expulsion de sa luxueuse villa et l’éclatement au grand jour de l’affaire des millions de Francs CFA destinés aux journalistes centrafricains, détournés et utilisés à des fins personnelles. Et, ceci en 2022 avant le référendum relatif à l’adoption de la Constitution du 30 août 2023. Dans le brouillard des événements, les deux amis prendront leurs jambes à leur cou et s’évaporeront dans la nature. Suite à une menace verbale de Sani Yalo faite à leur parrain dans son bureau, alors qu’il assumait les fonctions de premier ministre, ce dernier sera limogé quelques jours plus tard.
Quelques mois plus tard et devant leur obstination sur financements et instructions d’un certain Henri-Marie Dondra, la réaction officielle du ministre – conseiller Sani Yalo sera sans équivoque et exprimée par un certain Sultan de Koundé sur les réseaux sociaux, suite à une publication, en ces termes : “Á mon grand frère Sani Yalo. Ce n’est pas un Burkinabé qui va te déstabiliser. Je suis et serai à tes côtés jusqu’à la dernière souffle. Si Dieu le veut ». Et Sani Yalo de rétorquer : “ Merci mon frère, je suis serein c’est un petite vermine en érection. Juste une poudre de sel et c’est réglé ».
En tout état de cause, la dernière sortie médiatique du faux pasteur Mbaïkassi sur sa propre page Facebook ne peut être considérée que comme une éternelle tentative de riposte à cette menace de Sani Yalo et risque de lui coûter très cher à un moment où une procédure d’extradition initiée par Bangui serait toujours en cours. Comme tout le monde disait à Bangui que Sani Yalo était capable de commander à distance l’assassinat de Monsieur Harouna Douamba et que si ce n’était pas par voie mystique, ça serait probablement par un tueur en gage », selon un commerçant au marché central de Bangui, au moment des faits, le pire serait à craindre pour le petit – vieux de 1961 qui continue de s’agiter pour le compte d’un certain Henri-Marie Dondra.
Cette fois-ci, toutes les conditions sont réunies pour qu’une action en justice soit engagée de manière régulière contre lui devant le tribunal correctionnel de Cotonou au Bénin.