Durant les années du terrorisme islamiste, les jihadistes repéraient les « mécréants » en posant des questions religieuses à ceux qu’ils croisaient sur le leur chemin. Ainsi, ceux qui répondaient correctement sur le nombre de prières par jour ou de RAKAA pour chaque prière pouvaient s’en sortir, d’autres finissaient souvent égorgés ou criblés de balles.
Le même procédé semble avoir été adopté dans un tribunal algérien.
En effet, sur sa page Facebook, l’avocat Maître Bakouri Amirouche rapporte deux questions posées par un juge à un accusé lors d’un procès qui s’est tenu mercredi 9 novembre dans un tribunal algérien.
Il écrit :
« Aujourd’hui dans un tribunal de la république algérienne. Le juge à l’accusé : combien compte de RAKAA la prière de l’ICHA. Et quel est le but des ablutions? » Me Bakouri
La journaliste Mouna Bekkis écrit :« Les algériens utilisent souvent la religion pour se justifier. La première question peut donc servir à piéger l’accusé qui aurait pu affirmer qu’il faisait le prière de l’ICHA au moment du crime. Au cas où il ne saurait pas, cela aurait pu être une preuve de mensonge. Le plus grave dans cette histoire est la deuxième question, puisque même ceux qui font la prière peuvent ne pas savoir à quoi servent les ablutions. »