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Durant 48 heures, du 13 au 14 décembre, une rumeur persistante a circulé : des soldats ivoiriens auraient été arrêtés au Togo. Après vérifications minutieuses, l’information s’avère totalement fausse. Les officines de désinformation de l’Alliance des États du Sahel (AES), appuyées par la Russie, ont alimenté cette intox via leurs relais militants.
En réalité, les forces spéciales ivoiriennes sont bel et bien stationnées à Cotonou, prêtes à contrer toute tentative des putschistes et mercenaires aesiens.
Le 14 décembre, le Togo s’est officiellement rangé du côté de la CEDEAO, saluant avec les autres États membres l’action vigoureuse qui a permis de déjouer le plan de déstabilisation contre le Bénin.
Toutefois, un paradoxe demeure : l’implication du gouvernement togolais dans la tentative de coup d’État au Bénin est jugée avérée par plusieurs sources. Faure Gnassingbé se retrouve ainsi dans une posture délicate, pris entre ses engagements régionaux et les pressions russes pour des gains financiers hypothétiques.
Ce nouvel épisode illustre la guerre de l’information qui accompagne les tensions géopolitiques en Afrique de l’Ouest, où chaque rumeur peut devenir une arme stratégique.





