« La Russie se réserve le droit de répondre aux actions hostiles de l’UE », note le ministère russe des Affaires étrangères.
Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé, mardi, dans un communiqué, les sanctions prononcées la veille par l’Union européenne à l’encontre du groupe paramilitaire russe Wagner, accusant les Occidentaux « d’hystérie ».
« L’hystérie qui s’est propagée en Occident autour de ce thème témoigne avant tout de la jalousie de certaines anciennes métropoles européennes à l’égard des États d’Afrique et du Moyen-Orient » dont elles ont été « forcées de reconnaître (…) la souveraineté et l’indépendance », indique-t-on dans le communiqué.
Et d’ajouter : « La Russie se réserve le droit de répondre aux actions hostiles de l’UE », notant que « les entreprises militaires privées ne sont pas contrôlées par les autorités » russes.
L’Union européenne a mis en place, lundi, un nouveau dispositif de sanctions qui ouvre la voie à l’inscription du groupe Wagner sur une liste noire.
Les chefs de la diplomatie des pays de l’UE ont approuvé un amendement des dispositifs de sanctions de l’Union, qui « permettra à l’UE d’imposer unilatéralement des mesures restrictives aux individus et entités qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Mali, ou qui font obstacle à la mise en œuvre de sa transition politique », a déclaré le Conseil de l’UE dans un communiqué.
Cette décision fait suite à un accord politique conclu par les ministres des affaires étrangères de l’UE, le mois dernier, sur les sanctions à l’encontre du groupe Wagner et de ses affiliés.