Les sanctions américaines supplémentaires comprendront, entre autres, une interdiction des investissements en Russie et seront conçues pour affaiblir les principaux instruments du gouvernement russe, a déclaré la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki.
“Cela comprendra une interdiction de tout nouvel investissement en Russie, des sanctions accrues contre les institutions financières et les entreprises publiques en Russie, et des sanctions contre les responsables gouvernementaux russes et les membres de leur famille”, a-t-elle déclaré, ajoutant que “ces mesures dégraderont des instruments clés du pouvoir de l’État russe.
Washington s’attend à ce que les sanctions “imposent un préjudice économique aigu et immédiat à la Russie”.
Les États-Unis tentent de mettre la Russie dans une situation où elle devra choisir entre un défaut ou l’épuisement de ses réserves de devises étrangères restantes, a déclaré Psaki.
“L’objectif est de les forcer à faire un choix”, a-t-elle déclaré, lorsqu’on lui a demandé si l’objectif américain à ce stade était de déclencher un défaut souverain en Russie. “La Russie n’a pas de ressources illimitées – surtout maintenant, compte tenu des sanctions paralysantes que nous avons mises en place – et elle va être obligée de choisir entre épuiser les précieuses réserves de dollars restantes <…> ou faire défaut.”
Lorsqu’on lui a demandé si la Maison Blanche avait une évaluation sur le moment où un défaut peut être attendu, elle a répondu “Je n’ai pas d’évaluation à ce sujet. <…> Cela dépend, en partie, des décisions qu’ils [les Russes] prennent. “
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a déclaré dans une allocution télévisée tôt le matin qu’il avait lancé une opération militaire spéciale en Ukraine en réponse à une demande d’aide des dirigeants des républiques du Donbass. Il a souligné que Moscou n’avait aucune intention d’occuper les territoires ukrainiens, le seul but de l’opération, a souligné le dirigeant, est la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne et certains autres pays ont réagi en imposant des sanctions aux particuliers et aux entreprises russes.
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