Santé: Covid-19 : 70 % des patients ont encore des organes affectés par l’infection un an après

Des médecins britanniques ont suivi l’état des organes des patients un an après leur Covid-19. Et la majorité d’entre eux souffrent encore de défaillance d’un ou plusieurs organes internes.

Le coronavirus a infecté des millions de personnes à travers le monde, laissant une part non négligeable d’entre elles avec des séquelles de longue durée. Essoufflement, fatigue, troubles cognitifs sont quelques-uns des nombreux symptômes qui affectent le quotidien des patients atteints de Covid long. D’un point de vue biologique, il est difficile pour les médecins de faire le lien entre les symptômes et une étiologie claire.

69 % des patients atteints de Covid long ont un organe défaillant

Des médecins britanniques, officiant dans les différents hôpitaux du NHS (National Health Service) à travers le pays, ont suivi 331 patients infectés par la Covid-19 pendant un an. L’objectif : leur faire passer plusieurs IRM au cours du suivi pour vérifier leur état de santé général et celui de plusieurs de leurs organes. À la fin de ce suivi, les médecins ont conclu que 69 % de leurs patients en Covid long avaient un ou plusieurs organes défaillants. Mais les preuves ne sont pas encore suffisantes pour associer les défaillances observées aux symptômes des patients.

Les médecins ont procédé à des IRM pour analyser le cœur, les poumons, les reins, le foie, le pancréas et la rate de leurs patients. Ces derniers sont majoritairement des femmes, des blancs et des professionnels de santé, infectés entre avril 2020 et août 2021, ce qui correspond à peu près à l’émergence des deux premières vagues de l’épidémie. Tous présentaient des problèmes de santé consécutifs à leur infection par le coronavirus au début du suivi et 69 % d’entre eux avaient un organe abîmé par le virus et 23 % avaient plusieurs organes défaillants ; la plupart du temps ces défaillances sont légères à modérées.

Un Covid long, une maladie encore mal comprise

À l’issue du suivi d’un an, la situation s’est légèrement améliorée pour les patients mais leur état de santé reste fragile ; 59 % d’entre eux avaient encore un organe affecté. Les médecins notent que ce sont les problèmes cardiopulmonaires qui se résorbent le plus vite. Si le lien entre la défaillance des organes et les symptômes des patients ne peut pas être confirmé ici, il est sûr que cela constitue un fardeau certain sur leur santé.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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