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L’incontinence urinaire touche de nombreuses femmes, souvent en silence. Elle se définit comme une perte involontaire d’urine, pouvant aller de quelques gouttes à des fuites plus importantes, avec un impact direct sur la qualité de vie.
On distingue principalement trois formes : l’incontinence d’effort (fuites lors d’un rire, d’une toux ou d’un effort physique), l’incontinence par urgenturie (envie pressante et incontrôlable d’uriner) et l’incontinence mixte, qui combine les deux.
Parmi les causes fréquentes figurent les grossesses et accouchements multiples, la ménopause, la faiblesse du plancher pelvien, la constipation chronique ou encore le vieillissement naturel. Dans de rares cas, des maladies neurologiques peuvent aussi être en cause.
Les symptômes les plus courants sont des fuites lors des mouvements ou un besoin urgent d’uriner, entraînant une gêne sociale et intime. Mais des solutions existent : rééducation périnéale avec des exercices adaptés, hygiène de vie et perte de poids, traitements médicamenteux, dispositifs médicaux et, dans les cas sévères, une chirurgie.
Les spécialistes insistent : il ne faut pas avoir honte d’en parler. Une prise en charge précoce permet d’éviter l’aggravation et d’améliorer considérablement la qualité de vie. Rééduquer le périnée après chaque accouchement reste également un geste de prévention efficace.
Daniel GABA DOVI (stagiaire)