Le coronavirus se rappelle à notre bon souvenir avec un nouveau variant de la famille Omicron, surnommé Eris. Déjà présent en France, il est responsable d’une vague de cas dans plusieurs pays comme les États-Unis et la Chine.
Voilà un invité inattendu pour la fin des vacances d’été, le coronavirus. Un nouveau variant du SARS-CoV-2, surnommé Eris, vient de faire son entrée dans la liste des variants à surveiller, tenue par l’OMS. Le nom scientifique d’Eris est EG.5 et il est apparenté au variant XBB.1.9.2.3, membre de la grande famille Omicron. Si Eris représente une part importante des nouveaux cas de Covid-19 diagnostiqués aux États-Unis, en Chine et au Royaume-Uni, il n’induit pas de symptômes plus graves que les précédents variants.
Selon la dernière analyse des variants émergents publiée par Santé publique France en juin dernier, les variants XBB.1.9 et XBB.1.5 sont majoritaires en France. Parmi les variants XBB.1.9, les experts ont identifié une trentaine de sous-variants dont EG.1, très proche d’EG.5 qui n’est pas encore mentionné dans le rapport.
Si l’on en croit le travail de Mike Honey, un data scientist de l’université de Melbourne, le variant EG.5 a connu un succès fulgurant à partir de la mi-juillet pour représenter au 23 juillet presque 35 % des nouveaux cas. Cette analyse se base sur les données transmises au Gisaid qui collecte des données épidémiologiques sur les variants de SARS-CoV-2 venus du monde entier. « Il provoquera sûrement une vague de cas et tous les problèmes que cela engendre, comme plus d’hospitalisations et de Covid long, mais il n’y a pas de raison de penser pour le moment que cette vague sera pire que les précédentes cette année », a expliqué Christina Pagel, scientifique à l’University College de Londres dans les lignes du Guardian.
Futura-Sciences