0076/HAAC/01-2023/pl/P
Bien dormir et pratiquer une activité physique suffisante contribuent à prolonger l’espérance de vie. Si la durée de sommeil est trop courte ou trop longue, il semble que le sport pourrait compenser ce défaut.
Selon une étude menée sur plus de 92 000 adultes âgés de 40 à 73 ans (62 ans en moyenne), l’activité physique permettrait de contrecarrer les risques de mortalité toutes causes confondues, associés à une durée de sommeil par nuit trop courte (moins de six heures) ou trop longue (plus de huit heures). Le Dr Zhang, coauteur de la recherche publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology, a déclaré : « Nos résultats suggèrent que les efforts de promotion de la santé ciblant à la fois l’activité physique et la durée du sommeil peuvent être plus efficaces pour prévenir ou retarder les décès prématurés chez les adultes d’âge moyen et plus âgés. Cependant, notre étude indique qu’une activité physique suffisante peut partiellement compenser les effets néfastes d’une nuit de sommeil insuffisante. »
Obtenir des estimations fiables et objectives
Contrairement à de précédentes études auto déclaratives sur les durées de sommeil et d’activité physique, celle-ci a enregistré des estimations plus objectives grâce à un accéléromètre. Les chercheurs ont divisé la durée du sommeil en trois groupes (courte, normale et longue), le volume total d’activité physique en trois niveaux (élevé, intermédiaire et faible), et l’intensité d’activité physique en deux groupes selon les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé.
Chez les participants avec peu d’activité physique (en durée ou intensité), un sommeil court ou long était associé à des risques accrus de décès toutes causes confondues. Chez les participants avec un volume d’exercice intermédiaire, seul un sommeil court augmentait ces risques. Enfin, pratiquer une activité physique avec un volume élevé et/ou d’une intensité modérée à vigoureuse diminuait les risques de décès, peu importe la durée du sommeil.
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