Certains lendemains de fête sont plus durs que d’autres. En outre, nous ne sommes pas égaux devant les conséquences d’une soirée un peu trop alcoolisée. Bien d’autres facteurs, comme le stress, la fatigue, l’âge, contribuent à rendre ces moments plus ou moins pénibles mais un gène, en particulier, pourrait jouer les trouble-fête et accentuerait chez certains l’effet « gueule de bois ».
Pendant les fêtes, votre consommation d’alcool risque d’être supérieure au reste de l’année. Que ce soit du vin, champagne, bière, liqueur, leurs effets pourraient varier sur votre organisme, en fonction de votre état d’esprit, votre âge, mais aussi vos gènes.
La période des fêtes de fin d’année est éprouvante à bien des égards. Les repas sont tardifs, rarement équilibrés et les nuits sont courtes. Ce changement de rythme, ajouté à de fortes émotions, contribue à dérégler vos habitudes. Autant de chamboulements susceptibles de rendre difficile l’assimilation par votre organisme.
Les effets varient « en fonction du nombre de verres que vous buvez, la vitesse d’absorption, votre sexe, votre âge, votre taille et votre poids, votre mode de consommation de l’alcool, votre humeur à ce moment-là, votre niveau de fatigue et votre condition physique et selon que vous ayez mangé ou pas », détaille le site Aide Alcool.
La « gueule de bois »… une histoire de gène
Les lendemains de soirées plus ou moins arrosées peuvent être difficiles chez certains. Maux de tête, fatigues, courbatures, autant de signes caractéristiques d’une « veisalgie », plus couramment appelé « gueule de bois ». Plusieurs facteurs entrent en jeu, comme l’âge ou le sexe ou encore l’état psychologique d’une personne. Ainsi, l’anxiété, la dépression, le niveau de stress et la personnalité contribueraient à une expérience plus ou moins difficile des lendemains de soirée.
Plus étonnant encore, l’une des explications se retrouve dans la biologie selon une étude américaine. Lorsque l’on boit de l’alcool, de l’acétaldéhyde liquide, un composé chimique ayant un rôle dans l’apparition des symptômes de la gueule de bois, est libéré dans l’organisme. À ce moment, le gène ALDH2 entre en jeu. Il « limite la dégradation de l’acétaldéhyde, entraînant une plus grande accumulation de la protéine, donc des symptômes de gueule de bois plus importants », explique Craig Gunn, maître de conférences en sciences psychologiques à l’Université de Bristol dans The Conversation. Les personnes atteintes d’une mutation de ce gène subiraient des lendemains plus difficiles.
Pour en limiter l’apparition, vous pouvez vous hydrater régulièrement tout au long de la soirée et… boire modérément.
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