Séisme au Maroc : Le nombre de morts, de blessés en constante augmentation

La terre a tremblé dans le centre du Maroc, dans la région de Marrakech, à une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Le bilan s’alourdit toutes les heures.

Le nombre de victimes est en constante augmentation, d’importants dégâts sont signalés. À la mi-journée, le dernier bilan des autorités marocaines fait état déjà d’au moins 800 morts selon le ministère de l’Intérieur. L’urgence est partout et des villages entiers restent coupés du monde.

Les premières secousses ont été ressenties exactement à 23h11 heure locale. L’épicentre de ce tremblement de terre se trouve au sud-ouest de la ville touristique de Marrakech, à 320 km au sud de la capitale Rabat, selon l’Institut de géophysique américain (USGS). Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), basé à Rabat, a pour sa part indiqué que le séisme était d’une magnitude de 7 degrés sur l’échelle de Richter et que son épicentre se situait dans la province d’Al-Haouz, à 50 km au sud-ouest de Marrakech.

D’après les médias marocains, il s’agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour. Après avoir fait état d’un premier bilan de 296 morts et 153 blessés, le ministère de l’Intérieur a, comme redouté, revu ces chiffres à la hausse en début de matinée : le tremblement de terre a fait au moins 632 morts et 329 blessés, dont 51 dans un état grave.

Citant des sources médicales, le site d’information Médias24 a fait état d’un « afflux massif » de blessés dans les hôpitaux de Marrakech. Les blessés affluent de toute la région vers le CHU de Marrakech, le principal établissement de la zone, rapporte Nadia Ben Mahfoudh pour RFI. Le centre régional de transfusion sanguine à Marrakech appelle les habitants à se rendre dans ses locaux pour donner leur sang et ainsi venir en aide aux blessés.

Inquiétude autour des maisons traditionnelles construites en pierre et en argile
Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant sont les villes les plus touchées de la province, mais le tremblement de terre a été ressenti jusqu’à Casablanca ou encore Rabat. Une vague d’inquiétude gagne tout le pays. De nombreux Marocains ont quitté leur maison dans la nuit pour éviter d’être chez eux si les bâtiments venaient à s’écrouler. Par téléphone, un habitant de Marrakech nous explique avoir passé la nuit dehors, avec sa famille, avant de regagner son domicile au petit matin.

Des vidéos ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, pour beaucoup tournées à Marrakech et dans sa région. Elles montrent une coupure d’électricité soudaine, des mouvements de panique et les premiers secours aux victimes parmi les éboulements et les gravas. La mosquée Kharbouch de la célèbre place Jemaa el-Fna s’est effondrée, tandis que les anciens murs de la Médina, classée au patrimoine mondiale de l’Unesco, sont touchés.

Si des premières informations ont émané de Marrakech, il est plus difficile de savoir ce qu’il en est dans la zone rurale et montagneuse. Là-bas, les maisons traditionnelles sont construites en pierre et en argile, ce qui laisse craindre des dégâts importants. Les médias locaux font état de personnes coincées sous les décombres.

Source Le Matin d’Algérie avec Rfi

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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