Sommet entre grande puissance et l’Afrique : Il est temps de changer de fusil d’épaule

Chaque année, la même rengaine. Soit, c’est le sommet France-Afrique, soit c’est le sommet Chine-Afrique (baptisé FOCAL), soit c’est le sommet États-Unis- Afrique, ou encore Russie-Afrique. A quand la fin du film où le continent le plus riche fait la courbette à ceux qui l’exploitent? A quand la fin du misérisabilisme? Comment comprendre qu’un continent qui détient 70% des ressources minières du monde, ait à prendre part à des sommets entre lui et un seul Etat, qui promet de l’aider avec 50 milliards de dollars à partager entre 53 États. Pourquoi l’hôpital se moque de la charité? Pourquoi l’Afrique est-elle tombée si bas?

Ne pas se tromper de combat

Dans l’histoire de l’humanité, aucun pays ne s’est développé grâce à la coopération ou grâce à l’aide. Les grandes puissances qui organisent des sommets et invitent les pays africains, en sont la preuve. Un adage africain dit: ” Si on t’envoie, il faut savoir t’envoyer”. Le mouvement devait se faire vers l’Afrique. Elle est la plus riche. C’est l’Afrique qui devait organiser sur son sol, les sommets et inviter les grandes puissances à venir faire du business. Le contraire justifie le manque de vision, de carrure et d’engagement pour un continent qui a tout à gagner et rien à perdre. Alors, que faire?

Solutions?

Se développer consiste à s’appuyer sur ses propres ressources afin de créer des plue-values. Le Pr Joseph Ki-Zerbo a parlé de développement endogène. Ce développement endogène ne dit pas qu’il faut aller quemander. Il dit de trouver par soi-même, les moyens de sortir de la pauvreté. Comme le disait Socrates :” La folie, c’est de toujours faire la même erreur et, de s’attendre à des résultats différents”.

Mettons l’accent sur l’industrialisation de l’Afrique en ayant une vision claire de ce que l’Afrique doit être dans 199 ans et plus. Industrialisons avec une stratégie bâtie sur l’anticipation aux changements d’un monde en perpétuel mouvement. Soyons créatifs, intuitifs, et innovateurs. Faisons la promotion de nos propres industries au lieu de celles qui viennent de l’extérieur.

Les dons et aides des grandes puissances ne résoudront jamais le problème de l’Afrique. La peur de l’échec mène à l’échec.
C’est écrit!

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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