Soudan du Sud : L’envoyé de l’ONU demande une feuille de route pour sortir de la période de transition

Nicholas Haysom, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission de l'ONU au Soudan du Sud, a appelé

Nicholas Haysom, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission de l’ONU au Soudan du Sud, a appelé lundi les dirigeants politiques du pays à s’entendre sur une feuille de route pour lui permettre de sortir de la période de transition de trois ans.

Alors qu’il ne reste que huit mois, la fenêtre d’opportunité permettant au Soudan du Sud de respecter les critères critiques pour achever sa période de transition se ferme, a-t-il déclaré au Conseil de sécurité de l’ONU lors d’un point de presse, ajoutant que, dans les mois à venir, ce qu’il faut, c’est un leadership national, des ressources et un engagement visible des dirigeants du Soudan du Sud à prendre les mesures nécessaires pour que le pays sorte de la période de transition.

Il a en conséquence appelé les parties à l’accord de paix à s’entendre sur une feuille de route vers cet objectif.

« Cette feuille de route devrait servir à réengager les parties envers l’accord de paix revitalisé et doit être accompagnée de repères et d’échéanciers clairs. Elle devrait notamment porter sur l’achèvement des tâches en suspens, telles que la délivrance des diplômes et le déploiement des Forces unifiées nécessaires, l’approbation d’une législation clé pour le processus d’élaboration de la constitution et des élections nationales, ainsi que des réformes essentielles des secteurs de la sécurité, de la justice et des finances », a-t-il noté.

En ce qui concerne les élections, il est important de noter que ce qui est requis, ce ne sont pas seulement les arrangements techniques et la logistique, mais aussi un environnement politique approprié, a-t-il ajouté.

« A moins que les parties ne démontrent un objectif commun collectif, il y aura des difficultés à respecter ces engagements. La feuille de route offre également un point d’entrée à la communauté internationale pour aligner un soutien ciblé sur les tâches de transition prioritaires », a souligné M. Haysom.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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