Souvenir : 6 novembre 2004 – 6 novembre 2021, il y’a 17 ans que l’aviation ivoirienne bombardait le camp militaire français de Bouaké

Bombardement de Bouaké (RCI)
Le bombardement de Bouaké est un affrontement armé au cours duquel les forces aériennes ivoiriennes bombardent des forces françaises de l’opération Licorne, occasionnant neuf tués et plusieurs dizaines de blessés.
Le 6 novembre 2004 à 13 h 15, deux Soukhoï Su-25 de l’armée de l’air ivoirienne pilotés par des mercenaires biélorusses ou des militaires actifs des Forces armées biélorusses, assistés de copilotes ivoiriens, effectuent un bombardement sur la base française de Bouaké (Gbêkê), en Côte d’Ivoire, faisant neuf morts et 38 blessés parmi les soldats français et un civil américain membre d’une ONG. Cette attaque est un épisode-clé de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire et comporte encore de nombreuses zones d’ombre.


Déroulement de l’attaque
Le 6 novembre 2004 en début d’après-midi, les deux Soukhoï Su-25 décollent de l’aéroport de Yamoussoukro, a priori pilotés par deux pilotes biélorusses, Boris Smahine et Youri Souchkine, secondés par deux copilotes ivoiriens, le lieutenant-colonel Ange Gnanduillet et le lieutenant Patrice Oueï.


Vers 13 h 20, ils effectuent un premier passage de reconnaissance au-dessus du lycée français Descartes de Bouaké où l’armée française a installé une base, avec plusieurs centaines de militaires et une soixantaine de blindés sous le commandement du colonel Patrick Destremau. Puis l’un des deux avions plonge en piqué et lâche ses roquettes sur le foyer .


Victimes


Le bombardement, dans lequel sont lancées au moins 4 roquettes, fait dix morts et 38 blessés : neuf militaires français appartenant aux 2e RIMa, RICM et 515e régiment du train : Thierry Barathieu, Philippe Capdeville, Francis Delon, Benoît Marzais, Laurent Derambure, Patelias Falevalu, Franck Duval, Emmanuel Tilloy et David Decuypère, un civil américain : Robert J. Carsky, un agronome américain de 49 ans travaillant pour Africa Rice.

Géopolitique

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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