Manchester City, le champion d’Angleterre, premier league, vainqueur de la champions league 2022-2023 a remporté la Super Coupe d’Europe, une première de son histoire. Le club anglais entre donc dans le cercle des grand club d’Europe.
Auteur d’un triplé retentissant la saison dernière (Premier League, FA Cup et Ligue des Champions), Manchester City repartait en conquête. Jamais rassasié, l’ogre anglais affrontait au Georgios Karaiskakis d’Athènes le Séville FC, vainqueur quant à au printemps de la Ligue Europa. Les choses ont un peu changé depuis le sacre européen des Cityzens. Ils ont certes recruté Josko Gvardiol et Mateo Kovacic mais ont surtout perdu Riyad Mahrez, Ilkay Gundogan, et sont sur le point de voir Laporte s’en aller à son tour.
Pour ne rien arranger, Kevin de Bruyne s’est blessé jusqu’en 2024 et Bernardo Silva n’a pas été convoqué. L’association Grealish-Foden en soutien d’Haaland semblait être une bonne option au départ. Aké mettait rapidement Bounou à contribution (8e), tout comme Grealish (17e). Il en fallait plus pour déstabiliser des Sévillans dans l’attente d’un ballon pour contrer. Celui-ci est arrivé plus vite que prévu puisqu’à la suite d’une remontée de balle, Ocampos fixait pour décaler Acuna côté gauche, lequel envoyait un centre parfait pour la tête d’En-Nesyri, malgré les présences d’Aké et Gvardiol (0-1, 25e).
Séville manque le break
Séville prenait les devants mais tremblait sur chaque incursion employant même des moyens illicites pour se sauver, quitte à frôler la correctionnelle (Badé 33e). Le constat était pourtant évident à la pause. Le plus remuant de ces 45 premières minutes, c’était le jeune Palmer. Les Nervionenses pouvaient y croire, d’autant que leurs contres faisaient toujours aussi mal. Il y avait cette fois un problème de finition chez En-Nesyri, incapable de battre Ederson seul face au but (50e), puis en angle fermé (53e), tandis que le pied de Walker contrariait le Marocain (60e).
City vacillait à l’image d’un Foden inexistant et d’un Gvardiol très fébrile en plus de rater trois passes de suite. C’est pourtant au moment où s’y attendait le moins que le champion d’Europe parvenait à égaliser, œuvre d’une tête de Cole Palmer sur ce centre de Rodri (1-1, 63e). La machine n’était pas pour autant lancée. Dans la foulée, Ederson sauvait les siens (64e), alors que Bounou repoussait cette nouvelle frappe de Palmer (68e). La fin de match devenait crispante, surtout que les débats devenaient de plus en plus équilibrés.
Le centre de Walker traversait toute la surface sans être touché (79e), la tête plongeante d’Aké manquait le cadre (90e+1) tandis que de l’autre côté, City repoussait une série de trois ballons chauds (82e) et qu’Ederson sortait aux poings devant En-Nesyri (84e). Personne n’arrivait à se départager, et comme au Community Shield perdu contre Arsenal il y a dix jours, les Skyblues passaient par les tirs au but. Après une séance parfaite de la part des frappeurs, Gudelj finissait par craquer en heurtant la barre, offrant la victoire à Manchester City (1-1, 5-4 t.a.b.).