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En une journée décisive, le régime syrien de Bachar al-Assad a vacillé sous la pression de l’opposition armée et des rebelles.
Les événements se sont enchaînés à un rythme effréné, redessinant le paysage politique syrien. Voici un résumé des huit heures qui ont conduit à ce tournant historique.
L’entrée de l’opposition armée à Homs
Tout a commencé lorsque les forces de l’opposition armée ont réussi une percée majeure à Homs, longtemps considérée comme un bastion stratégique pour le régime. La ville, symbole de résistance et d’affrontements, est tombée entre les mains des rebelles, entraînant un effet domino sur d’autres régions.
Effondrement des lignes de défense
Les premières lignes de l’armée syrienne, affaiblies par des mois de combats, se sont désintégrées face à l’avancée rapide de l’opposition. Selon des sources locales, les forces loyalistes, démoralisées et mal équipées, ont rapidement perdu leur cohésion.
Assurances du ministre de l’Intérieur
Malgré le chaos, le ministre syrien de l’Intérieur a tenté de rassurer la population en affirmant que le « cordon sécuritaire autour de Damas restait infranchissable ». Cependant, ces déclarations se sont vite avérées infondées.
Tirs entendus dans la capitale
À Damas, des affrontements sporadiques se sont intensifiés à mesure que les forces rebelles se rapprochaient. Des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la capitale, alimentant la panique parmi la population.
La fuite d’Assad
Face à la situation désespérée, Bachar al-Assad aurait quitté Damas pour une destination inconnue. Ce départ précipité a marqué un tournant majeur, suscitant des spéculations sur l’avenir du régime.
Démobilisation des forces loyalistes
Dans un acte de désespoir, certains soldats de l’armée syrienne à Damas ont abandonné leurs uniformes militaires pour se fondre dans la population civile, signalant une perte de contrôle totale.
Annonce de la chute à la télévision nationale
L’opposition armée a pris le contrôle des locaux de la télévision nationale syrienne, diffusant un message annonçant la chute d’Assad et le début d’une nouvelle ère.
La réaction du Premier ministre
Le Premier ministre syrien, Mohammad Ghazi Al-Jallali, a rapidement déclaré être prêt à « gérer les affaires de l’État », laissant entendre un effort de transition pour éviter un vide politique complet.
Ces huit heures intenses marquent un tournant dans l’histoire contemporaine de la Syrie, soulevant autant d’espoirs que d’incertitudes quant à l’avenir du pays.