The Times of Israel s’est entretenu avec un des chefs « rebelles », un de ceux qui ont envahi Alep

« Nous sommes ouverts à l’amitié avec tous les habitants de la région – y compris Israël. Nous n’avons pas d’autres ennemis que le régime d’Assad, le Hezbollah et l’Iran. Ce qu’Israël a fait contre le Hezbollah au Liban nous a beaucoup aidé. », déclare le chef « rebelle ».

« Nous considérons les Kurdes comme une composante à part entière de la société syrienne. Cependant, nous ne sommes pas d’accord avec leur projet de se séparer de la Syrie. »

« Nous savons que les Kurdes entretiennent des relations avec Israël. Une fois la Syrie libérée, leurs droits en tant que citoyens seront respectés et nous sommes prêts à finaliser un accord avec eux. Si Israël le souhaite, il peut être observateur dans les négociations. »

(The Times of Israel précise qu’Israël entretient « depuis longtemps des relations officieuses avec les Kurdes du Moyen-Orient, en particulier avec la région du Kurdistan irakien. Le mois dernier, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé à renforcer les liens avec les Kurdes, car ils sont les « alliés naturels » d’Israël, et a qualifié les Kurdes de « grande nation ». »)

Le chef « rebelle » déclare que s’ils parviennent à renverser le gouvernement de Bashar al-Assad, les « rebelles » rechercheront « une paix totale avec Israël, nous vivrons côte à côte en tant que voisins. Depuis le début de la guerre civile syrienne, nous n’avons jamais fait de commentaires critiques à l’encontre d’Israël, contrairement au Hezbollah. Notre seul objectif est de nous débarrasser d’Assad et des milices iraniennes. »

« Espérons que nous coexisterons en harmonie et que nous transformerons cette région (..), peut-être avec l’aide israélienne et américaine (..). Nous prendrons une voie différente de celle de l’Iran et du Hezbollah. »

The Times of Israel demande : « Êtes-vous en contact avec des responsables israéliens ? »

Le chef « rebelle » répond : « Aucun commentaire.