Thorium : le trésor nucléaire qui pourrait réécrire l’avenir énergétique mondial

La Chine vient de dévoiler une découverte qui pourrait bouleverser l’histoire de l’énergie : plus d’un million de tonnes de thorium, un combustible nucléaire présenté comme plus sûr, plus abondant et plus propre que l’uranium. Les scientifiques estiment que cette ressource pourrait alimenter l’humanité pendant des milliers d’années, bien au-delà de l’histoire humaine enregistrée.

Contrairement aux réacteurs classiques, les systèmes au thorium sont intrinsèquement stables. En cas de problème, la réaction ralentit ou s’arrête d’elle-même, éliminant le risque de fusion catastrophique. Plus encore, ces réacteurs peuvent consommer les déchets nucléaires existants, transformant l’un des fardeaux les plus dangereux de l’humanité en énergie utile.

Le thorium génère beaucoup moins de déchets radioactifs à longue durée de vie et n’émet aucun carbone. Il est également difficile à militariser, réduisant les risques de prolifération nucléaire. Avec un tel gisement, la Chine pourrait garantir son indépendance énergétique pour des siècles et exporter une technologie de nouvelle génération, se plaçant à l’avant-garde du nucléaire propre.

Les implications dépassent largement la production d’électricité : dessalement de l’eau, hydrogène vert, industrie décarbonée, lutte contre le changement climatique… Le thorium ouvre la voie à une révolution énergétique totale, où fiabilité et durabilité ne s’opposent plus.

Pour les experts, il s’agit d’un moment unique dans l’histoire énergétique : une réinitialisation possible de la manière dont l’humanité alimente son monde, avec la promesse d’un ciel plus clair et de réseaux plus stables.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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