La crise qui secoue l’Université de Lomé ne montre aucun signe d’apaisement, mettant ainsi en péril l’autorité des responsables universitaires. Au cœur de cette tourmente, le président de l’université, Prof Adama Kpodar, semble impuissant à résoudre les conflits internes, sapant ainsi les efforts déployés pour restaurer la stabilité dans l’établissement.
La nomination de Prof Kpodar, initialement perçue comme un moyen de pacifier les tensions à l’Université de Lomé, semble ne pas prendre. Et depuis quelques semaines voire des mois, la gestion approximative des problèmes qui minent le temple de savoir, ne cesse d’envoyer des signaux contradictoires, exacerbant la crise qui ne cesse de prendre une nouvelle dimension.
Et c’est à raison que d’autres y voient dans la démarche du président de l’Université de jouer un double jeu, tendant à saper les efforts consentis et les quelques avancées dont l’Université pourrait se targuer.
Ainsi malgré les tentatives du premier responsable de l’institution pour apaiser la situation, ses actions peu coordonnées ne cessent d’alimenter la confusion et l’instabilité. Pis, d’aggraver la crise et de nuire à l’image de l’Université ainsi que celle du Chef de l’État pour sa confiance.
Dans ce contexte de bras de fer croissant, les enseignants et le personnel administratif et technique de l’Université exigent désormais la démission du ministre de l’Enseignement Supérieur, Ihou Wateba. Ils reprochent à ce dernier son inaction à défendre leurs droits, amplifiant ainsi les tensions au sein de l’établissement.
Face à cette impasse, il est impératif que le gouvernement prenne des mesures décisives pour restaurer la confiance et l’autorité à l’Université de Lomé. La démarche du Président de l’Université de Lomé ayant montré ses limites, il urge une intervention efficace pour préserver la stabilité et l’intégrité de l’institution ainsi que l’autorité du président de la République Faure Gnassingbé.
