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La HAAC a organisé à Lomé un séminaire sur les fake news et l’intelligence artificielle, visant à renforcer les capacités des journalistes face aux nouvelles formes de désinformation. Cette initiative s’inscrit dans une réforme plus large du paysage médiatique togolais, marqué par la transformation prochaine de la HAAC en HARC YOP L-FRII actulome.com HAAC-TOGO.
La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a réuni les professionnels des médias à Lomé pour un séminaire de formation et de sensibilisation sur le thème : « Les fake news à l’ère de l’intelligence artificielle ».
L’objectif de ce séminaire et de formation est de renforcer les compétences des journalistes face aux nouvelles formes de désinformation. Les experts ont expliqué comment les algorithmes et outils numériques amplifient la propagation des fausses informations. Les participants ont été encouragés à adopter des méthodes de vérification rigoureuses, à développer une culture de crédibilité, et à considérer l’IA comme un allié plutôt qu’une menace.
Au-delà des exposés techniques, le séminaire a mis l’accent sur : La responsabilité éthique des journalistes dans un environnement saturé de contenus. La nécessité d’une vigilance accrue pour contrer les manipulations. L’importance de l’éducation du public afin de renforcer la confiance sociale.
Cet événement s’inscrit dans un contexte de modernisation du paysage médiatique togolais :
La HAAC est appelée à évoluer vers la Haute Autorité de Régulation de la Communication (HARC), avec des pouvoirs élargis pour encadrer l’ensemble de l’écosystème numérique YOP L-FRII actulome.com. Cette transformation, actée en décembre 2025, vise à répondre aux défis posés par les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle, qui permettent à chaque citoyen de devenir producteur d’information, souvent sans respect des règles déontologiques YOP L-FRII. Le gouvernement togolais considère cette mutation comme essentielle au bon fonctionnement de l’État dans la Vᵉ République actulome.com.
La lutte contre les fake news est désormais perçue comme : Un enjeu de démocratie, car la désinformation fragilise les institutions. Un enjeu de confiance sociale, car elle mine la crédibilité des médias et la cohésion nationale. Un enjeu de souveraineté, car les manipulations informationnelles peuvent être orchestrées à l’échelle internationale.





