0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le ministre des enseignements primaires et secondaires, de l’enseignement technique et de l’artisanat Dodji Komla Kokoroko puis celui de la fonction publique Gilbert Bawara ont croisé garçons.
Depuis quelques semaines, les enseignants du syndicat SET menacaient qu’ils d’observer une cessation de travail de deux jours. En réponse à ces menaces, le ministre des enseignements primaire secondaire technique et de l’artisanat Dodzi KOKOROKO et celui de la fonction publique Gilbert BAWARA ont fait une sortie à ce propos en disant que cette cessation de travail était illégale.
Dans leur mise en garde, ces officiels préviennent les responsables qu’ils s’exposent aux dispositions législatives en vigueur.
Aux rangs des menaces, il ressort de la part des ministres « qu’aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré à ce jour auprès des services compétents de l’Etat sous la dénomination du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) ».
Malgré tout ceci, l’on dirait que les multiples messages des ministres n’ont été qu’une goûte d’eau dans la mer.
Ce Jeudi 24 Mars 2022, les établissements scolaires semblent être vide d’enseignants car peu d’entre ceux-ci étaient présents à leur poste.
Nous avons constaté dans une école où nous nous sommes rendu, la présence réelle des élèves dans la cours comme si c’était la récréation et dans d’autres, les chefs d’établissements en qualité de responsables maintiennent les apprenants dans les classes en l’absence des enseignants.
Vu tout ce qui précède et le reste des constats, l’on dirait qu’ici à Sokodé, la grève a été observé partiellement ce qui nous amène à poser des interrogations par rapport aux réplications des ministres vis-à-vis des enseignements grévistes.
Les jours prochains nous situeront plus car nous restons accroché à ce sujet et vous reviendrons.
Le Sage