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» Quand les éléphants se battent, seuls les herbes sont victimes » , dit-on. La guéguerre entre les deux principaux dirigeants du CEPES nous amène à se poser plusieurs questions. Quel impact sur les écoles des deux semeurs de trouble du CEPES? l’ESA et l’ESGIS ont-elles le même effectif comme les années précédentes ? les consommateurs pourront-ils faire confiance de nouveau ? voici entre autres des tas d’inquiétudes que nous nous posons.
Concurrents depuis des années, l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA) et l’Ecole Supérieure de Gestion d’informatique et des Sciences ( ESGIS) peuvent selon nos analyses perdre une partie de leurs consommateurs, si une solution adéquate n’est pas trouvé à cette crise au Conseil des Établissements d’Enseignement Privés de l’enseignement supérieur.
S’il est vrai que l’ESGIS s’est implantée dans d’autres villes du Togo et dans plusieurs pays de l’Afrique, l’ESA quant à , n’a que deux campus à Lomé au Togo. Les togolais étant très sensibles aux problèmes de crise peuvent à tout moment tourné le dos à ces écoles.
L’ESA a son niveau lance aujourd’hui une politique de qualité de ses formations. Cette qualité doit d’abord se traduire par la volonté de son premier responsable d’agir pour l’intérêt commun de l’enseignement supérieur au Togo. Semer une guerre au CEPES et faire la promotion de la qualité de son école est un véritable obstacle au développement dont prônent les premières autorités du Togo.
Aussi, faut t’il le dire, il ne s’agit pas d’implanter son école un peu partout au Togo et en Afrique et vouloir s’accrocher à un poste de Président dans une association qui regroupe plus de cinquante(50) personnes.
Le développement de l’enseignement supérieur pilier du développement social, passe d’abord par l’art de bien gérer les structures du secteur.
En somme, pour un dénouement heureux de cette crise, il est impérieux voire obligatoire que les deux pilotes du « CEPES AIRWAYS », puissent trouver un terrain d’attente pour convoquer l’AG d’une part et libérer leurs places à d’autres personnes d’autre part. Il sert à rien d’accuser les responsables du sommet de l’état de ne pas vouloir l’alternance au Togo , quand l’on s’accroche à sucer du petit miel au CEPES.
Pour rappel, la crise au CEPES est un jeu de ping-pong entre le Président Marcel Akakpo et son Trésorier Général Charles Birregah qui s’accusent l’un et l’autre pour l’organisation de l’AG malgré la fin de leur mandat depuis plus de quinze mois.
Affaire à suivre !!!