La crise nigérienne préoccupe tant de personnes sur le continent surtout en ce qui concerne l’intervention militaire qu’a annoncé la CEDEAO. De cette déclaration de la CEDEAO, des sources ont indiqué que le président togolais Faure Essozimna GNASSINGBE a refusé le survol de son territoire.
Selon le journaliste togolais Anani Sossou, Faure Essozimna GNASSINGBÉ n’a pas interdit le survol du territoire togolais. Certes le président togolais est contre à une intervention militaire, mais pronne pour la paix et le dialogue pour régler la crise.
« Le président togolais Faure Essozimna GNASSINGBE est un véritable artisan de paix. Ces démarches et ses prises de position dans la sous-région ouest-africaine depuis quelques mois prouvent à suffisance qu’il a une culture de la paix héritée de son feu père le Général Eyadèma. Cette posture est non seulement à féliciter mais à encourager et surtout à accompagner.
Alors que la plupart de ses pairs de la CEDEAO sont des va-t-en guerre dans le dossier nigérien, sa réserve et surtout la discrète délégation des nouvelles autorités nigériennes qu’il a reçues à Pya dans le nord Togo alors même que ce dossier restait brûlant est un signe qu’il mettra tout son poids dans la bataille pour obtenir des solutions négociées au Niger, un pays comme tous ceux du Sahel et certains de la côte déjà en proie au terrorisme islamique. La certitude est que si guerre il devrait y avoir dans un pays frère qu’est le Niger, le Togo n’enverrait pas un seul de ses soldats pour faire un combat dont ceux qui tirent les ficelles sont en dehors de l’Afrique.
De la même manière notre pays ne servira de base arrière logistique à aucun déploiement militaire pour déstabiliser encore plus la sous-région. Une telle participation sera très mal reçue et perçue par les Togolais qui n’ont pas une culture guerrière. L’information qui circule selon laquelle Faure Gnassingbé aurait interdit le survol de son territoire à tout avion en direction du Niger dans le cadre d’opérations militaires est complètement fausse et une vue de l’esprit. Cela n’a jamais été le cas. En tout cas pas pour l’instant. Oui le Président Togolais ne veut pas d’une option militaire. C’est une position ferme, assumée qui recueille l’assentiment de tous les Togolais sans exception.
Que la communauté nigérienne installée sur notre territoire, que tous les Togolais épris de paix et voulant la paix dans la région s’organisent pour un soutien massif à cette position pour faire comprendre à la Cedeao qu’elle a le devoir de recourir à une solution concertée avec le Niger. Les populations ont faim et ont besoin de développement. Telle devrait être la priorité »
Anani Sossou